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Le philosophe Michel Onfray renonce de publier en France son essai critique sur l'islam



Le philosophe Michel Onfray renonce de publier en France son essai critique sur l'islam
Le philosophe athée Michel Onfray a renoncé de publier en France son essai critique sur l'islam, justifiant qu'aucun débat « serein» en France n'est «plus possible», a indiqué vendredi soir à Paris son éditeur Grasset.«Michel Onfray, convaincu qu'aucun débat serein n'est plus possible en France au sujet de l'islam dans le contexte actuel, renonce à publier +Penser l'Islam+ comme prévu au mois de janvier 2016», a expliqué son éditeur qui a ajouté que son livre paraîtra à l'étranger, «mais l'auteur a pris la décision de surseoir sans date à sa publication en France».Le livre, sous forme d'entretiens entre le philosophe et la journaliste de l'APS Asma Kouar, spécialiste dans la comparaison des religions, devait être publié le 27 janvier.A signaler que l'auteur passe pour certains comme un islamophobe, alors que pour d'autres il fait de l'apologie à la violence.Depuis les attentats du 13 novembre dernier, Michel Onfray a dénoncé «la politique islamophobe» de Paris, en twittant sur son compte, au lendemain des massacres, «Droite et gauche qui ont internationalement semé la guerre contre l'islam politique récoltent nationalement la guerre de l'islam politique».Selon Grasset, Michel Onfray a lu le Coran «de très près, de telle sorte qu'il ne craint pas d'y percevoir - comme dans les autres monothéismes - de fréquentes apologies de la violence et de la guerre».Dans la fiche de présentation de cet essai, qui devait compter environ 200 pages, Grasset affirmait en octobre que «depuis son +Traité d'athéologie+, nul n'ignore que Michel Onfray n'est pas l'ami des religions - qu'il considère, en homme des Lumières, comme des maladies propices à la haine, au fanatisme, à la négation des corps. Evidemment, l'islam ne fait pas exception à cette critique radicale».Par ailleurs, le philosophe a annoncé vendredi au Point qu'il s'imposait une «diète médiatique» pour ne pas entretenir «l'hystérie» que suscitent ses prises de position.Dans la foulée, il a fermé son compte Twitter. «J'en ai assez que mes tweets soient plus importants que mes livres. Je veux retourner dans mon bureau.Commenter les commentaires, ça ne m'intéresse pas», a-t-il expliqué.


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