Algérie

Le pari réussi du gouvernement



Le pari réussi du gouvernement
Des prix abordablesL'ouverture des marchés de proximité et l'abondance de l'offre y ont beaucoup contribué.On peut dire, sans trop se tromper, que le Ramadhan de cette année se présente sous des auspices de clémence inégalée depuis fort longtemps.En effet, où sont donc passées les bousculades auxquelles nous a habitués Sidna Ramadhan lors de ses premiers jours vécus il y a quelques années' Point de chaînes devant les commerçants de victuailles spéciales pour ce mois sacré comme à l'accoutumée, hormis de timides «cohues» devant des boulangeries «spécialisées» qui confectionnent des pains particuliers pour savourer la «chorba», ce fameux premier plat du jeûneur.En effet, il a été remarqué, et fort apprécié du reste, une brise calmante des prix dans les marchés de fruits et légumes et même en ce qui concerne les viandes mis à part les viandes blanches qui, elles, ont connu un «léger plus» dû à l'augmentation de l'aliment avicole importé.L'observateur aguerri aura donc constaté l'abondance de l'offre sur les étals qui est le résultat d'un travail en profondeur effectué par les pouvoirs publics tous secteurs confondus, à savoir les départements du commerce, des transports, de l'agriculture, de la pêche...bref toutes les sphères concernées pour rendre un Ramadhan plus agréable au citoyen lambda qui a toujours mal appréhendé ce mois sacré. Pour lui, en effet, le Ramadhan est synonyme de cherté, de dépenses superflues, de fatigue dans les transports et souvent de pénuries comme vécu, faut-il le rappeler, il y a à peine quelques années.Le premier maillon de cette sérénité retrouvée réside sans conteste dans la stabilité des prix et, comme dit plus haut, dans l'abondance de l'offre en qualité et en quantité. Il faut quand même relever que cette période de fin de printemps qui aide agréablement à jeûner, a été propice aux cultures de fruits ou de légumes. Mais cette accalmie, serait-elle une conséquence directe du retour des marchés Errahma avec l'ouverture de plusieurs marchés de proximité dans la capitale et partout dans le pays' Oui, sommes-nous tentés d'affirmer en constatant de visu les règles de la loi implacable de l'offre et de la demande qui régit le marché partout dans le monde.Point de foules, ni bousculades, ni énervements intempestifs constatés. Foule, certes il y a, mais avec retenue, patience et sagesse car les ménagères ne sont pas obnubilées par la crainte du manque, par le spectre de la pénurie lesquels mettraient en «péril» les prévisions de l'Iftar préconçu avec amour et joie en ces premiers jours du mois sacré.Pour les prix pratiqués, ils sont stables cette année sans excès notables par rapport à tout le long de l'année. Il faut admettre qu'exceptées les couches défavorisées pour lesquelles les pouvoirs publics ont décidé de multiples mesures d'aide et d'assistance, le niveau de vie de l'algérien moyen s'est accru par rapport aux dernières années.Aussi peut-il s'offrir des «extras» en cette période de jeûne et sa générosité ne saurait en aucun cas lui faire défaut pour oublier son voisin, ou le passant au moment du «Ftour».


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