Algérie - A la une


le nerf de la guerre
La tendance est toujours réelle et même encore plus forte de vouloir situer les enjeux des conflits ainsi que les sources de leur financement, et il en faut avec ce qui est déclaré, et ce qui ne le sera jamais.Ainsi en est-il des guerres en Irak, en Syrie et même en Libye où la tendance est forte de disposer de ce fameux nerf de la guerre. Et dans chacun de ces trois cas, ce n'est rien d'autre que le pétrole. Tous les groupes extrémistes ont ainsi fait main basse sur les ressources en question, parfois bien davantage en Irak où le fait n'est pas nouveau.Mis sous embargo international au lendemain de l'invasion du Koweït en juillet 1990, l'ancien régime irakien avait réussi à contourner les restrictions imposées par la résolution onusienne dite «pétrole contre nourriture», mais là, se rendra-t-on compte, rien ne se fait sans complicité internationale. Il a été aussi question du pétrole du Kurdistan irakien pour lequel des contrats ont été conclus malgré l'opposition du gouvernement central irakien.A quoi alors reconnaît-on un pétrole de contrebande ' Rien ne le distingue de celui qui ne l'est pas. Pas d'odeur ni de couleur particulières. Toujours est-il que cela pose un sérieux problème, puisque comme pour les diamants et autres minerais rares qui servent encore à financer des conflits en Afrique, le pétrole en question trouve facilement preneur, même s'il emprunte des réseaux complexes. Un vrai trafic qui ne pourrait exister s'il n'y avait pas autant de complicités à rémunérer.Mais qui est donc au bout du pipeline, sinon à l'arrivée de ces navires et des camions chargés de pétrole et qui ne peuvent passer inaperçus ' Quant au pétrole extrait de ces zones, on en trouverait, semble-t-il, jusque sur le marché européen. «Malheureusement, des Etats membres de l'UE achètent ce pétrole», a ainsi déclaré un haut fonctionnaire de l'Union européenne.L'accusation ne serait pas exagérée, selon certains spécialistes. Elle serait même fondée, tant les cargaisons peuvent emprunter des voies détournées, changer de moyen de transport dans les eaux internationales et donc de destinataires ; d'autant plus que les quantités extraites dans les zones en question demeurent importantes, et qu'il faut donc les écouler.Mais tout le monde sans la moindre exception s'accorde à dire qu'il y a trafic et que celui-ci procure de substantiels revenus, de quoi financer des guerres, et donc maintenir une telle situation, alors même que le discours officiel, du moins tel qu'il est tenu jusque-là, la qualifie de dangereuse.Qui y a intérêt et dans quel but ' Plus simplement, est-ce l'?uvre de groupes organisés, suffisamment forts pour se jouer des frontières supposées, en raison de ces guerres, être bien gardées et même les plus surveillées au monde en raison du danger dont il est question ' A vrai dire, une telle situation ne saurait, voire ne pourrait échapper à la vigilance qui serait normalement de mise. Alors argent ou pétrole de la guerre ' Ce n'est même plus cela, mais qui y a intérêt '


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