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Le musée central de l'armée fête l'événement


Au programme de ces festivités figurent une exposition photos retraçant les étapes des négociations d'Evian ainsi qu'une exposition de livres d'histoire et de livres pour enfants.Le 19 mars 1962, consacré fête de la Victoire en Algérie, marque la fin d'une longue guerre de libération et d'un combat courageux et héroïque de tout un peuple contre le colonialisme français. Célébrée en grande pompe comme chaque année, la fête de la Victoire sera au coeur des activités du Musée central de l'Armée qui organise, depuis hier, des festivités marquant son 56e anniversaire. Au programme de ces festivités, qui se poursuivront jusqu'à samedi prochain, figurent une exposition photos retraçant les étapes des négociations d'Evian, couronnées par la signature de l'accord de cessez-le-feu et la proclamation de la victoire, ainsi qu'une exposition de livres d'histoire et de livres pour enfants, prévue dans le hall du musée, avec la distribution de dépliants consacrés à l'évènement, outre la projection d'une série de films documentaires sur cette fête historique.
Dans son allocution d'ouverture de ces festivités, le directeur du Musée, le colonel Chouchane Mourad, a qualifié la fête de la Victoire de «tournant décisif dans l'histoire de l'Algérie, ayant consacré la victoire d'un peuple qui aspirait à vivre libre, qui a contraint l'occupant à s'asseoir à la table des négociations et à se soumettre à la volonté des enfants de Novembre, à l'issue des triomphes et victoires militaires et diplomatiques obtenus au long d'années de lutte».
«La génération de l'indépendance est appelée à méditer les enseignements tirés de cette épopée historique, pour permettre à l'Algérie de surmonter les difficultés et faire face aux menaces qui la guettent», a souligné le colonel Chouchane.
La première journée de ces festivités a été marquée par le don fait au Musée par des moudjahidine ou leurs familles, sous forme d'objets et de documents relatifs à la Révolution nationale, afin que cette institution demeure témoin de la longue lutte menée par le peuple algérien, toutes franges confondues, pour la liberté.
La délégation algérienne négociant au nom du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), est parvenue, dans le cadre des accords d'Evian, à la signature de l'accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 19 mars 1962, après un long processus de lutte armée. Cette délégation était composée de prestigieuses personnalités historiques dont Krim Belkacem, Lakhdar Bentobal, Saâd Dahlab, Redha Malek et Mohamed Seddik Benyahia.
Ces négociations avaient été marquées par plusieurs manoeuvres françaises pour s'imposer, notamment en refusant de négocier avec le Front de libération nationale (FLN), seul représentant légitime du peuple algérien et son appel pour séparer le Sahara algérien du Nord, proposition rejetée de façon catégorique par la partie algérienne.
Au terme de ces négociations, le cessez-le-feu a été proclamé, outre l'organisation du référendum d'autodétermination, ayant abouti à l'indépendance de l'Algérie et mis fin à plus de 132 ans d'occupation française.
L'Algérie et grâce à la persévérance et la ténacité de son peuple, engagé sous la coupe du FLN, a réussi à arracher son indépendance et s'est engagée dans un nouveau et long processus historique, celui du combat pour la construction du pays qui a puisé, faut-il insister, l'intégralité de son essence dans l'esprit qui a marqué le processus de recouvrement de la souveraineté nationale.
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