Algérie - Revue de Presse


Le projet de loi relatif à l?approbation de l?ordonnance portant code de la famille, qui devrait être examiné par l?APN le 14 mars, n?est pas tout à fait un pied-de-nez aux islamistes. Au contraire, l?article 11 qui laisse le choix à la candidate au mariage de choisir son wali, « qui est son père ou un proche parent ou toute autre personne de son choix », semble contenter certains d?entre eux parce que la notion de tutorat est maintenue. Pour M. Menasra, vice-président du MSP, « l?essentiel est que le tuteur reste une condition pour contracter un mariage, c?est ce qu?on demandait ». Pourtant, cet article laisse une certaine marge de man?uvre à la candidate dans la mesure où elle peut décider de se passer de son père et de prendre comme tuteur un proche ou un étranger à la famille. Pour M. Menasra, c?est un point positif, parce que « s?il y a désaccord et alors que le candidat au mariage est un bon parti, elle a la possibilité de choisir un autre wali que son père » et, toujours selon notre interlocuteur, la candidate, de par son éducation, ne risque pas de « ramasser » un tuteur de la rue, mais plutôt de choisir un juge. En somme, l?essentiel, pour certains, est de maintenir le tutorat même si ce dernier n?est qu?illusion.



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