Le MSP indésirable à Ghardaïa

La délégation du MSP, devant être conduite par le chef du mouvement Abderazak Makri, ne s'est pas rendue hier mardi à la wilaya de Ghardaïa.La délégation du MSP, devant être conduite par le chef du mouvement Abderazak Makri, ne s'est pas rendue hier mardi à la wilaya de Ghardaïa.Prévue de longue date cette visite, à travers laquelle le MSP voulait exprimer son soutien aux populations de la vallée du M'zab endeuillées par les récents événements qui ont causé la mort de plus de vingt personnes et la blessure de dizaines d'autres, n'a pas été autorisée par les autorités. C'est le Mouvement qui l'annonce dans un communiqué rendu public avant-hier en début de soirée.Le communiqué du bureau national du MSP, signé par Abderazak Makri, indique que les autorités ont justifié cette position par « les conditions inopportunes » d'une telle visite. Le MSP, qui n'a pas précisé s'il s'agit des autorités centrales ou locales et n'a pas dénoncé cette position et ce refus négatif, a seulement indiqué que le Mouvement « se réserve le droit de rendre visite à nos frères de religion et de la patrie pour la consolation ». Par conséquent la visite est juste reportée à une date ultérieure,annonce le communiqué du MSP, et elle sera déterminée en coordination avec les autorités officielles.Le parti salue, enfin, les frères ibadites et malékites, les familles des victimes et ceux qui ont subi des torts pour leur disponibilité à l'accueil de la délégation. Le communiqué a aussi remercié les frères de toutes les wilayas, dont certains sont déjà arrivés à Ghardaïa et d'autres étant à mi-chemin.Les autorités n'ont pas communiqué sur cette question et n'ont donc pas donné la moindre justification de leur refus de voir cette délégation du MSP fouler le sol de la vallée du M'zab. Il semble cependant que c'est l'envergure de la délégation qui est à l'origine de ce refus des autorités. En effet, comme annoncé par le MSP, il ne s'agissait pas d'une simple délégation composée de quelques personnes, mais d'une caravane, formée par plusieurs délégations.Chaque wilaya devait, en effet, envoyer sa propre délégation qui acheminerait de l'aide à cette wilaya martyrisée. Ghardaïa, qui a vécu une terrible fin de Ramadhan avec les violents affrontements qui ont opposé les Mozabites et les Chaâmbas, notamment dans la ville de Guerrara où une vingtaine de personnes sont décédées, est désormais placée sous l'autorité de l'ANP puisque c'est le chef de la 4e région militaire, le général-major Abderazak Cherif, qui a été chargé par le président de la République de veiller au rétablissement de l'ordre. Ce haut gradé de l'armée peut aussi instaurer le couvre-feu et interdire les manifestations.D'ailleurs le wali de Ghardaïa a décidé d'interdire les manifestations et les rassemblements dans certaines communes de la wilaya dont Ghardaïa et Guerrara. C'est sans doute pour cette raison que la délégation du MSP est indésirable dans la région. En effet malgré le retour au calme les autorités ; qui ont déployé un important dispositif de sécurité, craignent le retour de la tension.Prévue de longue date cette visite, à travers laquelle le MSP voulait exprimer son soutien aux populations de la vallée du M'zab endeuillées par les récents événements qui ont causé la mort de plus de vingt personnes et la blessure de dizaines d'autres, n'a pas été autorisée par les autorités. C'est le Mouvement qui l'annonce dans un communiqué rendu public avant-hier en début de soirée.Le communiqué du bureau national du MSP, signé par Abderazak Makri, indique que les autorités ont justifié cette position par « les conditions inopportunes » d'une telle visite. Le MSP, qui n'a pas précisé s'il s'agit des autorités centrales ou locales et n'a pas dénoncé cette position et ce refus négatif, a seulement indiqué que le Mouvement « se réserve le droit de rendre visite à nos frères de religion et de la patrie pour la consolation ». Par conséquent la visite est juste reportée à une date ultérieure,annonce le communiqué du MSP, et elle sera déterminée en coordination avec les autorités officielles.Le parti salue, enfin, les frères ibadites et malékites, les familles des victimes et ceux qui ont subi des torts pour leur disponibilité à l'accueil de la délégation. Le communiqué a aussi remercié les frères de toutes les wilayas, dont certains sont déjà arrivés à Ghardaïa et d'autres étant à mi-chemin.Les autorités n'ont pas communiqué sur cette question et n'ont donc pas donné la moindre justification de leur refus de voir cette délégation du MSP fouler le sol de la vallée du M'zab. Il semble cependant que c'est l'envergure de la délégation qui est à l'origine de ce refus des autorités. En effet, comme annoncé par le MSP, il ne s'agissait pas d'une simple délégation composée de quelques personnes, mais d'une caravane, formée par plusieurs délégations.Chaque wilaya devait, en effet, envoyer sa propre délégation qui acheminerait de l'aide à cette wilaya martyrisée. Ghardaïa, qui a vécu une terrible fin de Ramadhan avec les violents affrontements qui ont opposé les Mozabites et les Chaâmbas, notamment dans la ville de Guerrara où une vingtaine de personnes sont décédées, est désormais placée sous l'autorité de l'ANP puisque c'est le chef de la 4e région militaire, le général-major Abderazak Cherif, qui a été chargé par le président de la République de veiller au rétablissement de l'ordre. Ce haut gradé de l'armée peut aussi instaurer le couvre-feu et interdire les manifestations.D'ailleurs le wali de Ghardaïa a décidé d'interdire les manifestations et les rassemblements dans certaines communes de la wilaya dont Ghardaïa et Guerrara. C'est sans doute pour cette raison que la délégation du MSP est indésirable dans la région. En effet malgré le retour au calme les autorités ; qui ont déployé un important dispositif de sécurité, craignent le retour de la tension.