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Le mouvement de redressement demande à Bouteflika «d'agir»



Le mouvement de redressement demande à Bouteflika «d'agir»
Empêché, comme tous les contestataires, d'assister aux travaux du dernier congrès du parti, Abdelkrim Abada dénonce «le détournement du parti par son secrétaire général».Le mouvement de redressement du FLN, aile Abdelkrim Abada, revient à la charge. Réagissant aux dernières sorties médiatiques du secrétaire général du FLN, Amar Saadani, il interpelle le président Bouteflika. Dans une lettre rendue publique hier, l'ex-chargé de communication du FLN et ancien membre du bureau politique du parti sollicite l'intervention du chef de l'Etat pour «sauver ce qui reste du parti et mettre un terme aux dérives préjudiciables de son secrétaire général». «Faites quelque chose, Monsieur le Président», demande-t-il d'emblée, en énumérant tous «les agissements irresponsables» de Saadani, à commencer par cette remise en cause «de la solidarité avec le peuple sahraoui».Empêché, comme tous les contestataires, d'assister aux travaux du dernier congrès du parti, Abdelkrim Abada dénonce «le détournement du parti par son secrétaire général». «Cette situation a engendré un blocage total du FLN qui n'est plus influent et efficace sur la scène nationale. Le capital politique du parti n'est plus aussi pris en considération dans la promotion des responsables de la direction. Les militants sincères ne se retrouvent plus en son sein et ne se reconnaissent pas dans ses prises de position, ses orientations, son programme et le comportement de ses dirigeants. Cela s'appelle une crise d'identité par excellence», affirme-t-il.L'auteur de cette missive pointe aussi de doigt la gestion unilatérale du parti qui est, selon lui, à l'origine des dérives récurrentes qui nuisent non seulement à l'image du FLN, mais aussi à celle du pays. «Le secrétaire général demande aux Algériens, inquiets de l'état de santé de leur Président, d'interroger le président français. Il met en doute les positions de principe qui constituent le ciment de l'unité de la nation algérienne et laisse entendre que la solidarité avec le peuple sahraoui est une position douteuse, avant de remettre en cause l'intégrité des cadres qui ont servi le pays depuis l'indépendance», précise-t-il, en citant aussi d'autres «dérives».Pour A. Abada, il n'est plus possible de continuer à se taire devant cette situation et demande au président Bouteflika, qui est aussi président du parti, «d'agir vite pour sauver ce qui reste du FLN, protéger les fondements de base du parti qui sont menacés de destruction et d'entretenir son identité». «Faites quelque chose Monsieur le Président, pour restituer le FLN à ses militants persécutés et répondre aux interrogations de ses sympathisants», lance-t-il.





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