Le monde de l'étrange Sommes-nous seuls dans l'univers ' (19)

Le XIXe siècle est réputé être le siècle de la science. Les récits relatifs aux objets volants non identifiés sont dépouillés du halo de légendes et de mythes qui les entourent habituellement. D'ailleurs un certain nombre d'observations sont faites par des hommes de science. C'est ainsi que du 6 septembre au 1er novembre 1831, le docteur Warthmann et plusieurs de ses collaborateurs ont observé, pendant plusieurs nuits de suite, d'étranges objets volants au-dessus de Genève, en Suisse. En 1844, c'est l'astronome français Glaisier qui a observé des disques lumineux, envoyant, selon sa propre expression, «de rapides vagues de lumière». En avril 1863, c'est un autre astronome, suisse, cette fois, le docteur Wolf, de l'observatoire de Zurich, qui a relevé la présence, dans le ciel, de plusieurs disques brillants, venant de l'est. En juin 1868, c'est au tour des astronomes de l'observatoire Radcliffe, près d'Oxford, en Angleterre, de faire des observations identiques : ici, il s'agit d'un seul objet, également lumineux, s'immobilisant dans le ciel, puis changeant à plusieurs reprises de direction, avant de disparaître.
En août 1871, l'astronome français Trouvelet note, dans son carnet, qu'on avait observé la formation de plusieurs objets complexes : «Certains étaient triangulaires, d'autres ronds, d'autres encore de formes variées ; quelques-uns semblent planer, un, paraissant en difficulté, tombant en oscillant d'un côté et de l'autre.» Citons pour terminer ces observations d'astronomes, le témoignage de Walter Maunder, de l'observatoire de Greenwich, en Angleterre, qui a vu «un grand disque circulaire de couleur verdâtre», passer dans le ciel, le 17 novembre 1882. Il lui avait d'abord semblé, à cause de la perspective, que l'objet était rond, mais quand il est passé au méridien, il a pris la forme d'une ellipse allongée.