Le miracle n'a pas eu lieu

L'aventure de la sélection algérienne olympique de football aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro s'arrête au stade du premier tour, après une seconde défaite de suite cette fois-ci face à l'Argentine.L'aventure de la sélection algérienne olympique de football aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro s'arrête au stade du premier tour, après une seconde défaite de suite cette fois-ci face à l'Argentine.Une défaite fatale, synonyme d'élimination précoce pour les Verts, qui auraient pu prétendre à un meilleur parcours dans ce tournoi. Les Algériens, sous la houlette de Pierre-André Schurmann, ne doivent s'en prendre qu'à euxmêmes, puisqu'ils avaient la possibilité de passer ce premier tour s'ils avaient réussi à bien négocier le match d'avant-hier face à l'Argentine.Cette deuxième sortie des Algériens à Rio, face à un adversaire loin d'être un foudre de guerre, est pleine de regrets pour un groupe, certes talentueux, mais qui manque d'expérience et surtout de métier pour ce genre de rendez- vous mondial. "Je pense que nous avons raté le coche lors de ce premier tour. Mes joueurs ont été meilleurs sur tous les plans, seulement la chance leur a tourné le dos.Cette seconde défaite de suite officialisera notre élimination de ce tournoi. Je regrette d'avoir quitté cette compétition tout en réalisant de belles phases de jeu. Mes joueurs manquaient d'expérience et la cascade des blessures a chamboulé le groupe", a regretté amèrement l'entraîneur des Verts.Même sentiment chez l'ensemble des joueurs, eux aussi sont convaincus qu'ils sont passés tout près de l'exploit même s'ils ont été versés dans un groupe qualifié de celui de la "mort". L'Argentine n'était pas meilleure sur le terrain, mais elle a réussi à transformer ses quelques occasions en buts, en profitant, au passage, de la naïveté des coéquipiers de Benkablia.C'est vrai que le fait d'arriver à ce stade est déjà un exploit pour le football algérien absent des Jeux Olympiques depuis 36 longues années, mais cela n'est pas une excuse pour quitter la compétition par la petite porte.L'échec de la sélection olympique dans cette compétition internationale d'envergure a mis en lumière les difficultés dans lesquelles se trouve actuellement le football national. Cette sélection composée dans sa majorité écrasante de joueurs locaux, n'a pas réussi à réhabiliter l'image de marque du joueur local.L'élimination à ce tour de la compétition est très amère, diront certains spécialistes en la matière, d'un groupe qui aurait pu composter l'un des deux billets qualificatifs pour les quarts de finale de ces Jeux Olympiques. La nécessité de revenir à la formation dans le football algérien est devenue plus qu'une nécessité. Le constat a été fait bien avant le déroulement de ces Jeux.Et cela ne concerne pas uniquement la sélection nationale olympique, mais ces difficultés touchent toutes les autres catégories. Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, est ainsi appelé à revoir sa copie dans ce sens, en vue des prochaines échéances qui attendent le football national, toutes catégories confondues. Les Olympiques affronteront demain mercredi le Portugal avec l'objectif de quitter le tournoi avec les honneurs.Une défaite fatale, synonyme d'élimination précoce pour les Verts, qui auraient pu prétendre à un meilleur parcours dans ce tournoi. Les Algériens, sous la houlette de Pierre-André Schurmann, ne doivent s'en prendre qu'à euxmêmes, puisqu'ils avaient la possibilité de passer ce premier tour s'ils avaient réussi à bien négocier le match d'avant-hier face à l'Argentine.Cette deuxième sortie des Algériens à Rio, face à un adversaire loin d'être un foudre de guerre, est pleine de regrets pour un groupe, certes talentueux, mais qui manque d'expérience et surtout de métier pour ce genre de rendez- vous mondial. "Je pense que nous avons raté le coche lors de ce premier tour. Mes joueurs ont été meilleurs sur tous les plans, seulement la chance leur a tourné le dos.Cette seconde défaite de suite officialisera notre élimination de ce tournoi. Je regrette d'avoir quitté cette compétition tout en réalisant de belles phases de jeu. Mes joueurs manquaient d'expérience et la cascade des blessures a chamboulé le groupe", a regretté amèrement l'entraîneur des Verts.Même sentiment chez l'ensemble des joueurs, eux aussi sont convaincus qu'ils sont passés tout près de l'exploit même s'ils ont été versés dans un groupe qualifié de celui de la "mort". L'Argentine n'était pas meilleure sur le terrain, mais elle a réussi à transformer ses quelques occasions en buts, en profitant, au passage, de la naïveté des coéquipiers de Benkablia.C'est vrai que le fait d'arriver à ce stade est déjà un exploit pour le football algérien absent des Jeux Olympiques depuis 36 longues années, mais cela n'est pas une excuse pour quitter la compétition par la petite porte.L'échec de la sélection olympique dans cette compétition internationale d'envergure a mis en lumière les difficultés dans lesquelles se trouve actuellement le football national. Cette sélection composée dans sa majorité écrasante de joueurs locaux, n'a pas réussi à réhabiliter l'image de marque du joueur local.L'élimination à ce tour de la compétition est très amère, diront certains spécialistes en la matière, d'un groupe qui aurait pu composter l'un des deux billets qualificatifs pour les quarts de finale de ces Jeux Olympiques. La nécessité de revenir à la formation dans le football algérien est devenue plus qu'une nécessité. Le constat a été fait bien avant le déroulement de ces Jeux.Et cela ne concerne pas uniquement la sélection nationale olympique, mais ces difficultés touchent toutes les autres catégories. Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, est ainsi appelé à revoir sa copie dans ce sens, en vue des prochaines échéances qui attendent le football national, toutes catégories confondues. Les Olympiques affronteront demain mercredi le Portugal avec l'objectif de quitter le tournoi avec les honneurs.