Le ministre du culte fustige l'absentéisme des imams Mostaganem : les autres articles

Lors d'une rencontre, avec plus de 400 imams de la région de Mostaganem, le ministre des affaires religieuses a invité ces derniers à plus de présence au niveau des mosquées.
Après avoir rappelé le rôle de l'imam dans l'encadrement et l'éducation de la société «au même titre que le soldat et l'enseignant», le ministre a tenu à rafraichir la mémoire de «ce corps de fonctionnaires qui n'a pas été à la hauteur de sa mission durant la décennie noire qu'a vécue le pays et dont les stigmates sont encore visibles à nos jours». S'inspirant tantôt du Coran, tantôt du Hadith du prophète, Bouabdellah Ghoulamallah n'a pas pris de gants pour souligner que de nombreux imams se contentaient de diriger la prière du vendredi, alors que leur présence aux côtés des fidèles est plus que nécessaire. Ce sévère rappel à l'ordre intervient à un moment où dans la plupart des mosquées, des groupuscules de jeunes et moins jeunes mettent à profit l'apathie, voire l'absence des imams pour distiller un discours qui rappelle une période pas si lointaine où les mosquées servaient de tremplin à des formations politiques.
L'appel du ministre sonne comme un ultime message à l'intention de l'ensemble des imams du pays «qui doivent appeler à l'unité des rangs», ajoutant que «la mosquée appartient à tous les Algériens et à tous les musulmans». Se voulant plus incisif, il soulignera avec force que «par le passé, la mosquée a été utilisée contre la société et surtout contre les fondements même de l'Etat algérien». Le ministre annonce, enfin, la construction prochaine de la grande mosquée de Mostaganem -dont l'enveloppe financière serait de 100 milliards de Cts.