Algérie

Le ministère du Commerce diligente une enquête




Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, a affirmé, jeudi à Alger, que son département a lancé une enquête auprès des grands producteurs de lait pour déterminer les raisons de la hausse des prix de certains produits dérivés. Répondant à la question d'un député sur les raisons des augmentations "anarchiques" des prix de certains produits de large consommation, le ministre a précisé que le suivi permanent sur le terrain par les service du ministère montre que les augmentations enregistrées récemment n'ont pas touché les produits de large consommation mais plutôt certains produits dont les dérivés du lait, précisant que son département a réagi en lançant une enquête auprès des producteurs.À une autre question sur les raisons de la hausse des prix des produits de large consommation, M. Benmeradi a affirmé que les mesures nécessaires seront prises en cas de dépassements signalés concernant les prix des produits laitiers, rappelant, dans ce sens, que ces produits sont interdits d'importation depuis longtemps. Pour ce qui est de la hausse des prix des légumineuses, M. Benmeradi a déclaré que cette hausse est induite par l'augmentation des prix de ces produits sur le marché mondial, d'autant que leur production en Algérie est quasi inexistante. "Cependant, le marché local n'a connu aucune perturbation dans l'approvisionnement de ces produits ni dans la distribution", a fait savoir le ministre, soulignant que le choix de l'Algérie de se diriger vers la céréaliculture, à l'instar des lentilles, va contribuer à améliorer l'approvisionnement du marché. M. Benmeradi a ajouté, à l'adresse des deux députés, que les services du contrôle extérieur veillent au strict respect des prix réglementés ou plafonnés, exclus de la libéralisation des prix en 2003. Concernant les autres produits de consommation, a ajouté le ministre, leurs prix restent soumis à la loi de l'offre et de la demande, mais conformément aux règles de la concurrence libre et loyale. L'entrée en vigueur de la loi de finances 2018, dans son volet relatif à l'augmentation des droits de douane et de taxe intérieure de consommation (TIC) sur certains produits, a contribué à la hausse des prix des produits en question, a affirmé le premier responsable du secteur, ajoutant que ces hausses ne constituent aucunement un fardeau pour le consommateur vu qu'elles touchent les produits non essentiels. Saluant les efforts de l'Etat visant à préserver le pouvoir d'achat des citoyens et à assurer la stabilité du marché, M. Benmeradi a fait savoir que 6 milliards de dinars ont été dépensés durant les trois dernières années du Fonds de compensation des frais de transport au sud du pays, outre 12 milliards de dinars entre 2011 et 2017 pour subventionner les prix du sucre et de l'huile.
APS
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