Le mildiou menace la pomme de terre à Aïn Defla

A ce stade du cycle végétatif du tubercule (50%), les cultures se trouvent hautement exposées à cette maladie particulièrement redoutée par les agriculteurs en raison de sa rapide propagation.
Les conditions climatiques actuelles, très favorables aux attaques du mildiou, ont poussé les responsables de l'Institut national de la protection des végétaux de Chlef à lancer des appels pressants en direction de l'ensemble des agriculteurs et des services compétents dans la wilaya de Aïn Defla, afin qu'ils entament d'urgence les opérations de prévention contre cette maladie, a-t-on appris de Boualem Mekhaneg, directeur de cet institut. Ce dernier fera observer qu'à ce stade du cycle végétatif du tubercule (50%), les cultures sont hautement exposées à cette maladie particulièrement redoutée par les agriculteurs en raison de sa propagation rapide. Aussi, la station régionale de Chlef recommande vivement aux agriculteurs et aux producteurs d'effectuer les premiers traitements préventifs à base de fongicides.
En outre, il s'agit pour ces derniers de veiller au respect des intervalles de traitements (5 à 10 jours) ainsi que leur renouvellement selon un calendrier préalablement établi. Pour rappel, les agriculteurs et producteurs de la wilaya de Aïn Defla sont conscients de l'importance de ces opérations de lutte contre le mildiou pour y avoir été confrontés à maintes reprises, avec des conséquences ravageuses engendrées par cette maladie, nous dit-on. C'est pourquoi l'accent est mis sur les journées de sensibilisation organisées par l'institut de Chlef au profit des professionnels de la filière.
Tout faire pour que le mildiou ne touche aucune parcelle de terre, tel est l'objectif des concernés lesquels ont assisté, la semaine dernière, à une énième rencontre de vulgarisation autour des meilleurs moyens pour empêcher l'apparition de la maladie des végétaux.
Près de 60 producteurs et 16 cadres de l'agriculture y ont pris part, a ajouté la même source. La volonté de tous à vouloir protéger la prochaine récolte de la pomme de terre est d'autant justifiée, qu'elle intervient dans un contexte de crise dans cette filière liée, notamment, à la hausse du prix de ce produit depuis plusieurs mois, sans que les pouvoirs publics parviennent à y mettre un terme.
Rappelons que la wilaya de Aïn Defla, où la superficie réservée à cette culture avoisine les 10 000 ha, participe à hauteur de 35% à approvisionner plus d'une vingtaine de wilayas.