Le message de Novembre et le FLN ne sont la propriété de personne (Saâdani)

Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, a déclaré samedi à Batna que ni le message de Novembre ni le Front de libération nationale (FLN) "ne sont la propriété de quiconque".S'exprimant au cours d'un regroupement des élus de son parti activant dans les wilayas de l'est et du sud-est du pays, M. Saâdani a affirmé que le peuple et les chouhada ont "juré fidélité au FLN, même dans les paroles de l'hymne national algérien" et que personne "ne pourra aller à l'encontre à l'Histoire"."Votre pays, votre président, votre Front et votre armée se portent bien, et l'Algérie restera invincible devant ceux qui se hasarderont à porter atteinte à sa sécurité et à ses frontières", a-t-il lancé, à l'entame de son discours prononcé devant une salle comble.Pour le secrétaire général du parti du FLN, "le Front, mû par la volonté de servir le peuple, est une locomotive et non un wagon tiré par ceux qui veulent inverser le cours de l'Histoire".Le FLN "tend la main à ceux qui veulent protéger le pays et la situation qui prévaut autour du pays exige de nous (?) la plus grande vigilance", a encore indiqué M. Saâdani avant d'estimer que la réduction des prérogatives des assemblées élues "ne servirait ni les collectivités locales ni le citoyen".Le FLN considère, a-t-il également souligné, que la Constitution "doit être changée dans l'intérêt de l'Etat" et que ceux qui s'y opposent "veulent que le pays reste sans institutions".Le secrétaire général du FLN, considérant, en substance, que les Algériens "doivent s'unir pour repousser les dangers qui guettent le pays", a affirmé que le président de la République qui a "sorti le pays du terrorisme, rétabli la paix, mis fin à l'endettement de l'Algérie et rétabli sa vraie place parmi les nations", veut "achever sa mission".Il a clôturé son allocution en appelant les militants et les cadres de sa formation politique à "se mobiliser autour du FLN pour servir ses idéaux nationaux", après avoir fustigé "les voix conditionnées par des +mains invisibles+ pour accomplir de sales besognes, qui se sont élevées sous la coupole du parlement pour tenter d'atteindre le FLN".