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Le Maroc et l'Algérie raflent la mise


Le 1er Festival international virtuel du court métrage s'est clôturé le 24 juin dernier. Organisé par l'Organisation nationale de la société civile et de la citoyenneté, cet événement a vu la participation de nombreux films algériens et étrangers.Le jury, présidé par l'écrivain Amin Zaoui, compte parmi ses membres le réalisateur allemand d'origine irakienne, Nawzad Chikhany, le directeur de photographie italien Lo Pinto, le cinéaste et chercheur algérien Nabil Djedouani, le réalisateur marocain Abdelilah El Jawhari, la comédienne algérienne Houda Habib et le critique libanais Hauvick Habechiana. Il a départagé les vingt films participants comme suit : le grand prix est décerné au court métrage marocain Encre ultime de Yazid El Kadiri qui relate l'histoire d'un calligraphe spécialisé dans l'écriture des épitaphes qui reçoit un jour une lettre d'une personne morte portant le même nom que lui.
Le deuxième prix est revenu au film algérien Sotra de Abdallah Aggoune avec, en tête d'affiche, Chawki Amari, Assia H. et Idir Benaïbouche ; il s'articule autour de deux thèmes majeurs, les traumas de la décennie noire et la condition des femmes en Algérie, et se veut à la fois engagé et humoristique dans sa dénonciation du conservatisme et de l'islamisme galopants.
Le troisième prix a été décerné à Page blanche de l'Algérien Mohamed Nadjib Lamraoui qui se penche sur le syndrome de la page blanche chez l'écrivain et le dilemme entre écrire pour gagner de l'argent et créer selon ses valeurs.
Par ailleurs, le prix du meilleur scénario revient au film syrien Facotry Seconds de Oussama Abdennacer, lequel récolte également la distinction du meilleur rôle féminin pour l'actrice Marwa El Atrach ; l'acteur Bonaffé est récompensé dans la catégorie du meilleur rôle masculin pour sa prestation dans le film Vincent avant midi de Guillaume Mainguet.
Pour rappel, cette première édition du Festival international virtuel du court métrage compte parmi les initiatives culturelles motivées par la conjonction de la crise sanitaire mondiale et l'annulation ou report des manifestations et festivals conventionnels. L'événement promet néanmoins de se pérenniser au-delà du contexte de la pandémie.
Sarah Haider


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