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Le marché de proximité toujours fermé



Le marché de proximité toujours fermé
Le marché de proximité érigé à la cité des 500 Logements est un joyau architectural qui embellit cette cité-dortoir dépourvue de commodités.Le marché de proximité de la cité des 500 Logements, dans la commune de Baraki, est toujours fermé. Sur un portail cadenassé est affiché un écriteau de la société de distribution de l'électricité, appelant les bénéficiaires des locaux à se rapprocher de la direction pour le raccordement de leurs boutiques au courant électrique. Un détail qui ne devrait pas bloquer cette infrastructure réalisée et achevée depuis plusieurs mois.D'autant que les agents de Sonelgaz sont prêts à effectuer les travaux, mais c'est aux autorités locales d'exiger, sur décision administrative, la mise en exploitation des commerces. Hélas, les habitants sont obligés de se déplacer jusqu'au centre de Baraki pour faire leurs emplettes quotidiennes, alors que des dizaines de locaux commerciaux sont bizarrement fermés et de nombreux jeunes au chômage. Le marché en question est un joyau architectural, il est beau à voir et permet d'embellir cette cité, plutôt dortoir, dépourvue de commodités.«Depuis notre relogement dans cette cité, notre vie a complètement changé en raison de nombreux manques et du laxisme des responsables de la commune», se plaint un habitant, originaire de la wilaya de Kouba. Selon des résidents rencontrés sur les lieux, aller au chef-lieu de la commune de Baraki pose problème. Et pour cause, cette cité n'est pas desservie par un transport de voyageurs, les habitants sont obligés d'arrêter les bus de passage. «Les bus sont parfois pleins ou en retard. Voyager dans ces conditions, avec des sachets à la main est difficile et embêtant», indique un père de famille.Bien que des commerces privés aient ouvert près de la cité, les habitants affirment que ces magasins sont loin de répondre à leurs besoins, surtout en ce qui concerne les prix. «Seul un marché de proximité sera utile pour les familles. Les habitants sont tous issus de quartiers populaires, leur pouvoir d'achat est limité», déclare notre interlocuteur, précisant qu'ils sont nombreux les pères de famille à se déplacer vers le chef-lieu de la commune de Baraki, Gué de Constatine ou Les Eucalyptus «pour économiser quelques dinars».Par ailleurs, les résidents de la cité des 500 Logements se sont également plaints de la défaillance du ramassage des ordures. «La collecte se fait une fois tous les deux ou trois jours. Les habitants déposent leurs détritus n'importe où, car la niche construite par les résidents pour les ordures a été démolie», raconte un jeune habitant. Notre interlocuteur précise également que les services concernés n'ont pas jugé utile de doter la cité de bennes à ordures. «Il est anormal que les services de ramassage n'interviennent qu'une fois», dénonce un autre habitant de cette cité, soulignant que les habitants des bâtiments situés à proximité de cette décharge «sauvage» commencent à se plaindre des odeurs nauséabondes et des moustiques.




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