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Le laisser-aller des autorités locales


Le laisser-aller des autorités locales
Ressentir un besoin pressant de se soulager est devenu problématique à Tizi-Ouzou, plus particulièrement pour la gent féminine. En effet, l'absence de toilettes publiques ou vespasiennes est un casse-tête pour ceux qui ressentent le besoin d'y aller. Si pour les hommes, les cafés, lorsque les sanitaires ne sont pas sciemment fermés par le maître de céans, constituent une solution palliative, il n'en est pas de même pour les femmes qui sont tenues de faire contre mauvaise fortune bon c'ur lorsqu'elles sont loin du centre ville ou de la nouvelle ville. Avec une population de plus de 200.000 âmes, la ville de Tizi-Ouzou ne dispose en tout et pour tout que de deux toilettes publiques. L'une est mitoyenne au square du 1er-Novembre et l'autre est située au premier sous-sol de la tour de la nouvelle ville. Avec un accès payant de 20 DA, ces lieux sont parfois boudés, notamment par les hommes, qui leur préfèrent d'autres endroits gratuits lorsque ce n'est pas à ciel ouvert, notamment dans les jardins publics et squares qui leur servent ainsi de lieux d'aisances au mépris total de l'hygiène. Il faut aussi évoquer le laxisme des autorités locales qui ne prennent pas soin de ces jardins publics comme celui du 1er-Novembre qui est pratiquement dans un état d'abandon alors que l'argent du contribuable y a été dépensé pour sa réhabilitation. Pis, les bassins du square Mohand-Oulhadj, pourtant gardés, servent même d'urinoir à la moindre inattention du gardien. Et pour cause, les eaux sont sales et nauséabondes parce que non renouvelées alors qu'il état prévu que des poissons d'eau douce et même exotiques devaient y élire domicile. L'absence de toilettes publiques se fait aussi ressentir au niveau de certaines gares intermédiaires qui obligent les usagers de ces lieux à prendre leur mal en patience. Ainsi, à Tizi-Ouzou, à l'instar de la plupart des villes du pays, les autorités locales n'accordent que peu d'intérêt à ces espaces qui, faut-il insister, constituent une exgence légitime.


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