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Le laboratoire conclut à un cachir impropre à la consommation


Le laboratoire conclut à un cachir impropre à la consommation
Les résultats auxquels est parvenu le laboratoire d'hygiène de la wilaya de Batna, après analyse d'échantillons de cachir à l'origine de la suspicion de cas de botulisme sont « positifs », a indiqué, hier, à l'APS, un cadre de la direction de la santé. Abdelhafid Seddouk, chef du service de la prévention, a souligné que ce laboratoire relevant du secteur de la santé a confirmé la présence, dans ce produit, d'un « germe responsable d'une toxi-infection d'origine alimentaire ». Il reste, a-t-il indiqué, que c'est au laboratoire de référence, à savoir l'Institut Pasteur d'Algérie, qu'il appartient de déterminer s'il y a ou non présence de la toxine responsable du botulisme (clostridium botulinum, ndlr). S'agissant des neuf personnes hospitalisées au centre hospitalo-universitaire de Batna, le même responsable a fait savoir que leur état demeurait « stationnaire », avant d'ajouter que le décès d'une jeune fille de 17 ans, il y a 24 heures près de Barika (Batna), « n'avait rien à voir avec le botulisme car dû à un syndrome dysentérique ». Expliquant ce décès, il a assuré que la jeune fille, originaire du lieudit Ouled Derradji, dans la commune d'Azil-Abdelkader, avait été admise dans un état très grave à la suite d'une intoxication alimentaire sévère à l'origine d'un syndrome dysentérique létal. Par ailleurs, la campagne de prévention et les appels à la radio invitant les citoyens des wilayas de Khenchela et Batna à ne pas consommer du cachir se poursuivent sans discontinuer, tandis que d'importantes quantités de ce produit ont été pesées et scellées pour être conservées dans les réfrigérateurs des commerçants concernés jusqu'aux résultats définitifs des analyses. Le botulisme (du latin botulinus signifiant boudin) est une grave maladie paralytique due à une neurotoxine bactérienne, dite toxine botulique, produite par différentes espèces de bactéries anaérobies. La consommation du cachir avarié avait provoqué, en juillet 1998, à Sétif et ses environs, une propagation de botulisme qui a causé la mort de 44 personnes et l'hospitalisation de plusieurs dizaines d'autres.





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