« Le journalisme est l'école des romanciers », selon des auteurs

La première conférence du Sila s'est articulée autour du thème « Journalisme et littérature », l'école des romanciers dit-on. Cet avis est partagé par des auteurs algériens (Habib Ayyoub, Farida Hamadou, Habib Sayah) ou la Palestinienne Najwan Darwish, qui ont animé, jeudi dernier, une conférence autour des relations entre les deux jours. Ils sont riches et complémentaires, de l'avis partagé des conférenciers. Ils ont évoqué, tour à tour, leurs parcours. Ils diront, à l'unisson : « Les caractéristiques du journal influent sur la littérature. L'écrit, traditionnellement argumentatif dans l'un, devient prioritairement narratif dans l'autre. Le premier aspect de cette imbrication est évident. La critique littéraire dans la presse traite des productions romanesques ou autres. Il en existe un autre. Les auteurs eux-mêmes se situent, parfois, à cheval entre les deux domaines. Il existe une infinité de cas de figure où ils s'interpénètrent. D'autres intervenants ont estimé que la presse moderne modifie le quotidien, imposant de nouveaux rythmes de lecture, d'écriture. un nouveau rapport à la vie intellectuelle.