Le Hirak a changé le paysage politique et jeté les bases d'une République nouvelle

Les participants à une rencontre commémorant le 1er anniversaire du Hirak populaire, organisée samedi à Alger, ont affirmé que le sursaut populaire qui a donné naissance au Hirak pacifique avait changé le paysage politique et jeté les bases d'une République nouvelle fondée sur la démocratie et la lutte contre la corruption.Les intervenants à cette rencontre, organisée par la Fédération algérienne pour la paix et l'humanité, ont affirmé que ce sursaut populaire a changé le paysage politique et jeté les bases d'une République nouvelle fondée sur la démocratie et la lutte contre la corruption, appelant les autorités à œuvrer en cette nouvelle ère à préserver les canaux de communication avec le citoyen et à l'associer dans le processus de l'édification et du développement.
S'exprimant à cette occasion, le président de la Fédération, Belkacem Chihaoui a fait savoir que cette rencontre a été organisée dans le cadre de la célébration de la Journée nationale "de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son armée", une journée, a-t-il dit, qui commémore la date du déclanchement d'un Hirak ayant regroupé, sans exclusion, toutes les catégories de la société algérienne autour des mêmes revendications appelant au changement et à la lutte contre la corruption.
Pour sa part, l'académicien, Amar Abderrahmane a indiqué "nous assistons à la fondation d'une nouvelle République après le changement du paysage politique national", ajoutant "aujourd'hui l'Armée nationale populaire (ANP) accompagne les autres institutions de l'Etat d'ou l'impératif de la cohésion et de la conjugaison des efforts afin de satisfaire les revendications du Hirak".
Pour sa part, le représentant de la direction des Affaires religieuses de la wilaya d'Alger, Ahmed Ahmadi a évoqué dans son allocution le rôle du pacifisme des marches, de l'unité des revendications et de l'adhésion du peuple autour de son armée dans la réussite du Hirak algérien.
De son côté, la représentante d'une association de femmes, Naima Guessoum a indiqué que "c'est le peuple algérien qui a fait du 22 février, une journée nationale, après avoir réussi à changer le paysage politique", affirmant que "l'Algérie a besoin plus que jamais de la cohésion entre ses enfants et de leur sacrifice".
Dans le même cadre, les représentants des associations des étudiants et des jeunes ont rappelé que les Algériens ont renoué après de longues souffrances avec l'espoir et sont sortis par millions dans les rues pour protéger le pays de la gouvernance des corrompus et revendiquer le changement et la consécration d'une démocratie réelle.
Cette rencontre a été marquée par la projection d'un film documentaire sur la vie du défunt Gaid Salah, retraçant son parcours au sein de l'Armée de libération nationale (ALN) et les postes qu'il a occupés après l'indépendance jusqu'au poste de Vice-ministre de la Défense Nationale, Chef d'Etat-major de l'ANP, ainsi que ses positions patriotiques et son accompagnement du hirak populaire outre son attachement à la Constitution jusqu'à l'organisation de l'élection présidentielle.