Le grand défi du virus

La seconde édition de la «Marque et contrefaçon se tiendra cette année à l'hôtel El Aurassi les 1er et 2 juin prochain, Un sujet qui met en alerte les Etats, du fait de sa force et de sa rapide mécanique qui broie les économies. Les espaces de communication qui lui sont consacrés via les séminaires, forums, congrès internationaux n'y changent absolument rien. Il est même reconnu que ce virus s'améliore et met en échec toutes les initiatives prises pour l'isoler ou le détruire à tout jamais. Un expert international en douanes déclarait, même récemment, dans un journal européen à grand tirage que «la qualité des contrefaçons s'est considérablement améliorée... C'est parfois la longueur d'une aiguille d'une montre qui trahit le faussaire. Ou, plus prosaïquement, la manière dont la notice d'utilisation n'a pas été correctement pliée.Aujourd'hui encore les dégâts sont énormes. Le chiffre d'affaires de la contrefaçon est estimé à 500 milliards d'euros dans le monde et coûte 200 .000 emplois dans le monde dont 100.000 en Europe. On parle donc d'impact social c'est-à-dire l'action d'enlever des emplois aux entreprises légales. Le savoir-faire national est copié, conséquences immédiates ou à court terme: suppression de beaucoup d'emplois. La santé de l'Etat n'est pas aussi épargnée puisque «celui-ci ne perçoit pas d'impôts sur ces produits distribués illégalement et a donc moins d'argent à investir pour les services publics, la construction de routes, les écoles, la santé etc.» Au jour d'aujourd'hui, l'industrie mondiale perd encore des milliards de dollars. Des pertes qui fragilisent les secteurs touchés. En premier lieu ceux qui sont en concurrence directe avec les contrefacteurs enregistrent une chute de leurs ventes alors les autres secteurs, carrément dominés par la contrefaçon, finissent par créer des barrières à l'exportation pour les produits authentiques. Ces journées placées sous le patronage du ministre de l'Industrie et des Mines avec un intérêt marqué du ministère du Commerce, organisées par RH.International Communication tenteront après celles de 2014, en présence pour la première fois d'experts internationaux dont Maghrébins et des Européens pour mettre en débat toutes ces questions qui fâchent le monde de l'économie. Un programme riche en communications, illustré par des faits réels enregistrés au Maghreb ou en Europe seront présentés à cette occasion avec des solutions de réduire les effets dangereux tant sur les économies que sur la santé des personnes Une conférencière proposera de débattre de la question relative à la publicité parce que celle-ci aussi fait partie des éléments qui forgent l'image d'une entreprise, c'est-à-dire sa représentation auprès du public.«Si les annonceurs sont sensibilisés aux enjeux stratégiques en la matière, notamment à l'aune de la diversification des médias, l'importance des questions et des risques juridiques liés aux opérations de publicité n'est pas toujours parfaitement mesurée. Or, cette maîtrise est indispensable pour «communiquer en toute sécurité». L'objectif est d'attirer l'attention des participants sur les questions juridiques qui doivent être posées tant au moment de l'exécution créative que de la diffusion (régimes et conditions de protection; clauses contractuelles impératives et conformités légales et réglementaires, etc.).