Algérie - A la une

Le gouvernement revient à la charge


La question de la criminalisation du colonialisme revient au devant de l'actualité nationale. Et c'est une voix officielle qui revient à la charge, sur une question brulante qui a fait tant couler d'encre, il y'a quelques années de cela. En effet, c'est le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, qui a évoqué hier dimanche à partir de Ghardaïa où il effectuait une visite de travail et d'inspection, une possible relance du projet de criminalisation de colonialisme, par voie parlementaire.La question de la criminalisation du colonialisme revient au devant de l'actualité nationale. Et c'est une voix officielle qui revient à la charge, sur une question brulante qui a fait tant couler d'encre, il y'a quelques années de cela. En effet, c'est le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, qui a évoqué hier dimanche à partir de Ghardaïa où il effectuait une visite de travail et d'inspection, une possible relance du projet de criminalisation de colonialisme, par voie parlementaire.
Ainsi, le ministre a lancé un appel aux députés algériens pour relancer le projet, ajoutant qu'une consultation a été entreprise entre le ministre des Affaires étrangères et des avocats, en vue de faire aboutir cette démarche. Cette initiative, qui est une sorte de serpent de mer qui resurgit chaque fois que les relations entre l'Algérie et le France, connaissant une crispation, intervient dans le sillage de la résolution du Parlement européen qui avait critiqué les atteintes contre les libertés démocratiques.
Il y a quelques semaines, c'est le secrétaire général par intérim de l'ONEM, qui avait appelé à la réactivation de cette procédure qui remonte à 2010, mais qui n'a jamais abouti, en raison de blocages au sommet de l'Etat. En effet, pour rappel, un groupe de députés de l'APN, dont le nombre dépassait la centaine et comprenant des élus de différents partis politiques, a déposé, au printemps de 2010, un projet de loi sur le bureau de Abdelkaziz Ziari, qui présidait alors aux destinées de la chambre basse du Parlement. Ce groupe de députés, au sein duquel l'ont trouvait de nombreux élus du pari du FLN, a fait le forcing poussant le président de l'Assemblée, qui a longtemps tergiversé à transmettre le projet de loi en question au gouvernement.
Ce projet de loi se voulait une réponse des députés, à leurs homologues français qui ont élaboré une loi glorifiant le colonialisme en lui trouvant des aspects positifs. Mais le gouvernement, que dirigeait à l'époque Ahmed Ouyahia, ne partageait pas le même avis que les députés, car après deux mois, comme le stipule la loi, il a émis un avis défavorable. Dés lors, Ziari a enterré le dossier et cemême si certains députés continuaient à se battre pour l'adoption du texte en question. Par ailleurs, les autorités algériennes ont décidé de suspendre les négociations avec la France, pour la récupération des crânes des résistants algériens et des archives de la Guerre de libération. Pour le ministre des Moudjahidine, les autorités françaises font preuve de lenteur dans la remise d'une partie des archives de l'Algérie. L'Algérie a, pourtant, remis "une demande écrite que j'ai co-signée avec le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Abdelkader Messahel", affirme Zitouni, soulignant que la demande avait été remise à l'Ambassadeur de France en Algérie, qui l'a transmise, à son tour, au chef de la diplomatie française.
Ainsi, le ministre a lancé un appel aux députés algériens pour relancer le projet, ajoutant qu'une consultation a été entreprise entre le ministre des Affaires étrangères et des avocats, en vue de faire aboutir cette démarche. Cette initiative, qui est une sorte de serpent de mer qui resurgit chaque fois que les relations entre l'Algérie et le France, connaissant une crispation, intervient dans le sillage de la résolution du Parlement européen qui avait critiqué les atteintes contre les libertés démocratiques.
Il y a quelques semaines, c'est le secrétaire général par intérim de l'ONEM, qui avait appelé à la réactivation de cette procédure qui remonte à 2010, mais qui n'a jamais abouti, en raison de blocages au sommet de l'Etat. En effet, pour rappel, un groupe de députés de l'APN, dont le nombre dépassait la centaine et comprenant des élus de différents partis politiques, a déposé, au printemps de 2010, un projet de loi sur le bureau de Abdelkaziz Ziari, qui présidait alors aux destinées de la chambre basse du Parlement. Ce groupe de députés, au sein duquel l'ont trouvait de nombreux élus du pari du FLN, a fait le forcing poussant le président de l'Assemblée, qui a longtemps tergiversé à transmettre le projet de loi en question au gouvernement.
Ce projet de loi se voulait une réponse des députés, à leurs homologues français qui ont élaboré une loi glorifiant le colonialisme en lui trouvant des aspects positifs. Mais le gouvernement, que dirigeait à l'époque Ahmed Ouyahia, ne partageait pas le même avis que les députés, car après deux mois, comme le stipule la loi, il a émis un avis défavorable. Dés lors, Ziari a enterré le dossier et cemême si certains députés continuaient à se battre pour l'adoption du texte en question. Par ailleurs, les autorités algériennes ont décidé de suspendre les négociations avec la France, pour la récupération des crânes des résistants algériens et des archives de la Guerre de libération. Pour le ministre des Moudjahidine, les autorités françaises font preuve de lenteur dans la remise d'une partie des archives de l'Algérie. L'Algérie a, pourtant, remis "une demande écrite que j'ai co-signée avec le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Abdelkader Messahel", affirme Zitouni, soulignant que la demande avait été remise à l'Ambassadeur de France en Algérie, qui l'a transmise, à son tour, au chef de la diplomatie française.


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