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Le gâchis ! Sous la Plume



Le gâchis !                                    Sous la Plume
Le front social s'embrase de nouveau. La tripartite a laissé un goût d'inachevé sur des questions primordiales. Les travailleurs de l'Education ont déclenché une grève de quatre jours, les employés des chemins de fer entament une grève illimitée, les praticiens de la santé publique remettent ça à compter du 25 octobre pour une grève ouverte, les avocats leur emboîtent le pas le même jour. Ça craque de partout. Tout part à vau- l'eau. Les syndicats négocient une plate-forme, les pouvoirs publics prennent des engagements, signent des accords mais qui ne sont pas suivis d'effets. À qui la faute ' Qui porte la responsabilité de tout ce désordre social qui paralyse plusieurs secteurs. Le constat est alarmant, l'Algérie va mal. Il faut que l'Education débraye, que les enfants soient à la rue pour que la tutelle révise ses positions ou encore accède aux revendications combien de fois posées et reposées. Idem pour les médecins qui n'ont vu aucune évolution depuis l'accord du 20 mai 2011 après une grève de plus de deux mois. Il avait été question de statut pour lequel le ministre avait demandé un délai largement dépassé depuis. Les conséquences, on les connait : un service minimum et des milliers de rendez-vous reportés aux calendes grecques. Le 25 octobre les avocats bouderont la salle des pas perdus du tribunal comme avertissement donné au ministère pour l'amendement du projet de loi régissant leur profession et spécialement dans toutes les dispositions touchant aux droits de la défense. Le chaudron est sur le feu et peut exploser à tout moment. Le gouvernement devra, au risque d'un déficit budgétaire, délier les cordons de la bourse pour faire face aux revendications sociales. La série de réformes politiques prônées par le président de la République ainsi que les recommandations de celui-ci pour enrayer les protestas n'ont eu aucun effet. Jusqu'à quand travailleurs, retraités, chômeurs, à qui parfois on jette la pierre les comparant à des réactionnaires, verront-ils un jour le soleil se lever. Espérons que cela ne sera pas quand les poules auront des dents !
Le front social s'embrase de nouveau. La tripartite a laissé un goût d'inachevé sur des questions primordiales. Les travailleurs de l'Education ont déclenché une grève de quatre jours, les employés des chemins de fer entament une grève illimitée, les praticiens de la santé publique remettent ça à compter du 25 octobre pour une grève ouverte, les avocats leur emboîtent le pas le même jour. Ça craque de partout. Tout part à vau- l'eau. Les syndicats négocient une plate-forme, les pouvoirs publics prennent des engagements, signent des accords mais qui ne sont pas suivis d'effets. À qui la faute ' Qui porte la responsabilité de tout ce désordre social qui paralyse plusieurs secteurs. Le constat est alarmant, l'Algérie va mal. Il faut que l'Education débraye, que les enfants soient à la rue pour que la tutelle révise ses positions ou encore accède aux revendications combien de fois posées et reposées. Idem pour les médecins qui n'ont vu aucune évolution depuis l'accord du 20 mai 2011 après une grève de plus de deux mois. Il avait été question de statut pour lequel le ministre avait demandé un délai largement dépassé depuis. Les conséquences, on les connait : un service minimum et des milliers de rendez-vous reportés aux calendes grecques. Le 25 octobre les avocats bouderont la salle des pas perdus du tribunal comme avertissement donné au ministère pour l'amendement du projet de loi régissant leur profession et spécialement dans toutes les dispositions touchant aux droits de la défense. Le chaudron est sur le feu et peut exploser à tout moment. Le gouvernement devra, au risque d'un déficit budgétaire, délier les cordons de la bourse pour faire face aux revendications sociales. La série de réformes politiques prônées par le président de la République ainsi que les recommandations de celui-ci pour enrayer les protestas n'ont eu aucun effet. Jusqu'à quand travailleurs, retraités, chômeurs, à qui parfois on jette la pierre les comparant à des réactionnaires, verront-ils un jour le soleil se lever. Espérons que cela ne sera pas quand les poules auront des dents !
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