Algérie - A la une

Le front social ne décolère pas



Plusieurs mouvements de grève sont signalés à travers le pays et le maintien de l'appel pour le 14 février prochain de l'Intersyndicale concerne plusieurs syndicats de plusieurs secteurs.Ainsi, c'est encore la poursuite de la grève cyclique de trois jours chez les paramédicaux entamée depuis le 8 janvier dernier. Sérieuses perturbations dans plusieurs structures publiques, voire même paralysie dans certaines. Les revendications portent notamment sur l'application effective des acquis du statut particulier, à savoir le rattachement de la formation paramédicale à l'enseignement supérieur et le respect des amendements apportés à ce statut.
Pour l'instant, c'est le statu quo chez cette corporation, même si une réunion qui a duré 6 heures s'est tenue mercredi. Le ministère s'est engagé à régler plusieurs points, alors que d'autres restent en suspens. Lounès Ghachi, le président du syndicat algérien des paramédicaux, indique : «Un conseil national sera tenu demain pour statuer sur la poursuite de la grève.
Si le ministère peut régler nos revendications, nous reprendrons notre travail, sinon notre grève est maintenue.» Aussi, les médecins résidents ne décorent toujours pas. Il y a eu une décision du maintien de la grève (lire également en page 7). Les marins du port de Annaba ont créé l'événement cette semaine avec un mouvement de protestation illimité avant de reprendre le travail mercredi dernier sur une décision de justice qui a déclaré l'illégitimité de la grève.
Marins et ministère sont en pleines négociations. Les marins revendiquent la révision des salaires et des avantages liés à leur profession, ainsi que leur alignement sur ceux des ports de Béjaïa, Alger et Oran. Ce n'est pas tout : ils attendent également la tenue du prochain rendez-vous avec le ministère.
A l'ENS, rien n'a été réglé depuis des mois et les étudiants ne décorent toujours pas. «Nous sommes toujours en grève. Les services de sécurité n'hésitent pas à arrêter les étudiants grévistes», témoigne une étudiante de l'ENS. Dans le secteur de l'éducation, après Tizi Ouzou, les enseignants du secondaire de Béjaïa ont entamé un mouvement de grève illimité à l'appel du Cnapeste.


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