Algérie

Le football nous parlera un jour



Nul besoin d'être devin pour dire que la première mi-temps de la saison footballistique s'est terminée très mal pour le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi.Selon plusieurs avis récoltés auprès des observateurs et consultants, mais aussi de quelques présidents de clubs, Zetchi peut réussir. Il est l'homme capable de revoir sa copie à tout moment. Capable de mettre de l'ordre dans la maison FAF. Mais alors pourquoi ne réagit-il pas ' Sa dernière sortie de mercredi était une charge contre les présidents des clubs qui entretiennent des relations administratives avec la Ligue de football professionnel plutôt par téléphone jamais par écrit. Le président de la FAF ne s'en cache pas, il évoque un phénomène qui caractérise les échanges entre les deux partie, contrairement à la règle élémentaire des échanges professionnels.
«Si cette réalité est dite devant un parterre de personnes composé de présidents de clubs, que lui faudrait-il de plus pour avertir officiellement sur cette grave erreur '» Il préfère le dire tout haut : «Le premier message que je veux vous envoyer, c'est d'abolir la culture du téléphone. C'est permis de s'appeler pour se souhaiter saha aïdek ou avoir de ses nouvelles, mais la gestion par téléphone entre les présidents de clubs et la FAF ou la LFP ne doit pas exister. Il existe une alternative qui s'appelle l'écrit. Chaque club doit désormais nous transmettre ses doléances par écrit. La FAF et la LFP sont dans l'obligation de répondre dans un délai respectable et raisonnable.
Même si j'ai un différend avec tel ou tel président, cela ne m'empêche pas de lui répondre, c'est un devoir. Vous devez avoir des administrations pour gérer les relations avec les instances footballistiques. Malheureusement, aujourd'hui, c'est plutôt le téléphone qui règle les affaires. Non, je suis désolé. Je suis formel et catégorique sur la nécessité d'abolir la culture du téléphone et dénoncer cette mauvaise attitude». Le discours, déjà caricatural, devient complètement performatif, collant bout-à-bout les généralisations, les amalgames, les inventions, les rumeurs, tous si nombreux, qu'il serait aussi fastidieux que désespérant de les énumérer. La manière d'enseigner et de réciter les meilleurs points et de dépasser à l'action, celle de refaire à zéro la hiérarchie.
Sans doute faut-il aussi observer, et prendre bien plus au sérieux d'autres signes venus du monde du football, bien plus importants et bien plus révélateurs qui pourrait servir de base de travail. Bien des nations ont échoué dans leur stratégie, mais ont vite compris d'où venait le mal. Associer les professionnels de la balle ronde aux stratégies reste la clé numéro «un» pour éviter le pire. chacun sa mission avec son expérience, son savoir-faire, sa culture sportive, son intelligence et ses idées fraîches pour contourner le mal là où il campe pour détruire les belles idées qui s'alignent pour le départ vers une refonte construite par ceux qui savent combien pèse un ballon, ou encore que toutes les lignes, sur le rectangle vert, doivent avoir la même largeur et ne pas dépasser 12 cm.
La ligne de but doit avoir la même largeur que les poteaux et la barre transversale. Et que la ligne de touche doit avoir au minimum 90 m, maximum 120 m et celle des buts entre 45 et 90 m. Ce savoir peut confirmer que ceux qui gèrent ce football peuvent démontrer avec force qui a raison et qui a tort. Aujourd'hui, le mal provient de cette absence constaté de professionnels. A l'image de la commission d'arbitrage dirigée par un non arbitre professionnel... Dans cette bouillabaisse, Zetchi préfère appeler à l'apaisement : «Ce qui est important, c'est l'apaisement, ce qui ne veut pas dire infraction aux règles ni une attitude selon la tête du client, en fonction des relations existantes entre le président d'un club avec la LFP ou la FAF. Les présidents de la Ligue et de fédération sont des gens qui travaillent dans l'intérêt général et selon la réglementation.
Combien même, nous pouvons avoir des relations amicales et fraternelles, mais ceci ne nous donne pas la possibilité de donner un bonus à un tel au détriment d'un autre. On est là pour garantir le bon déroulement du championnat, ou défendre quiconque sur la scène internationale. Il faudrait qu'il y ait un dialogue qui ne peut exister qu'à travers ce genre d'espaces». Selon une étude européenne «82% des personnes interrogées estiment que le footballeur se doit d'être plus exemplaire que n'importe quel citoyen lambda», signe que rien ne sera facilement pardonné à ces sportifs de haut niveau. Une situation qui n'effraie pas les principaux intéressés.
«Quand on est dans la lumière, il faut l'assumer, ça doit être ancré en nous, reconnaît Blaise Matuidi, qui jouit pour le coup d'une image positive auprès du public. Les footballeurs, les artistes ou les politiques, comme n'importe quels autres humains, ont tous fait des erreurs. Il faut le reconnaître, ne pas se cacher, mais aussi montrer qu'il n'y a pas que cette facette.» Sacré défi pour le président Zetchi qui garde toujours l'estime de beaucoup de supporters et d'observateurs qui croient au changement.
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