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Le FLN et La FRANCE UN COMPLOT BIEN REEL



Le FLN et La FRANCE UN COMPLOT BIEN REEL
En aucune façon ici la défense de Saadani ne constitue une préoccupation ou une priorité, comme en aucune façon ne s'exprime ici une animosité quelconque en direction des acteurs d'un évènement bien réel. L'objet de cet écrit se veut uniquement être un témoignage pour l'histoire et la vérité, comme il se veut aussi obéir au devoir imparti à tout musulman d'apporter son témoignage pour le triomphe du droit.A cet effet, je reprends ici le témoignage de mon grand-père (Rahimahou ELLAH) journaliste, travaillant entre 1990 et 1991 pour l'hebdomadaire d'expression française du Front Islamique du Salut "EL FORKANE . En février 1997, à la naissance du RND mon grand père donc me fit la confidence suivante dont je rapporte ci-dessous exactement le contenu sans raccourci aucun mais aussi et surtout sans rajout d'aucune sorte jugeant surtout de l'opportunité du timing procuré par la déclaration du 5 octobre du secrétaire général du FLN et de la surenchère sur le patriotisme des déserteurs de l'armée française (DAF)« Ils ne lâchent toujours pas. Ils veulent réellement enfouir le FLN dans les archives d'un musée inconnu de la république me dit le grand père » et enchainant tout de go « En 1991 à quelques jours du début de la campagne électorale pour les législatives de la même année, Abdelkader HACHANI (Rahimahou ELLAH) fit convoquer le responsable du département de la presse écrite du FIS qui se trouvait être aussi responsable de la rédaction de l'hebdomadaire EL FORKANE pour lui remettre un document confidentiel de quelques 150 pages format 21×27.Ce fut le lendemain matin me dit mon grand père, au cours de la réunion des membres de la rédaction de l'hebdomadaire EL FORKANE que ces propos nous furent rapportés intégralement par notre responsable qui présidait cette rencontre de travail. Il lu également une dizaine de pages du dit document qui serait mis à la disposition de tout un chacun une fois la séance levée. Pour l'heure, la consultation avait pour ordre du jour de statuer essentiellement sur la publication ou non du document.Plus d'une centaine de personnes étaient nommées dans le rapport. Il était principalement question de leur fausse qualité de moudjahid, de leurs faux diplômes et formation etc... Toutes les personnes répertoriées étaient bien sur membre du FLN, ministres pour certains et un grand nombre d'entre eux étaient candidats FLN aux législatives qui allaient se tenir 15 jours plus tard.Les membres de la rédaction d'EL FORKANE avaient au cour de leur réunion relevé que l'identité du ou des auteurs du document en question n'était pas dévoilée. Ils avaient aussi noté l'absence de preuves tangibles et surtout légales aux affirmations contenues dans le rapport. Il était aussi très clair pour la rédaction que le wali, membre du FLN de surcroit, n'avait joué dans cette affaire que le rôle de la courroie de transmission, et qu'il ne pouvait être donc que mandaté. Par qui et pourquoi 'Il fut alors décidé à l'unanimité de ne point publier le document, se réservant cependant la possibilité de le faire au cas par cas pendant la campagne électorale et uniquement et exclusivement à l'encontre des concernés qui auraient à diffamer gravement le FIS.Ayant échoué à faire publier le document par les organes de presse du FIS, une copie fut remise à un hebdomadaire se disant ?'libéré qui eut à publier une première partie une dizaine de jours plus tard. Le propriétaire du journal Abderrahmane.M et d'autres collaborateurs furent arrêtés et incarcérés à la prison de Serkadji pendant quelques jours.1 ? La construction du monument aux morts sous couvert de l'édifice Riad El Feth qui fut confié à Saipem pour un montant de près de 6 Milliards de dollars canadiens, déclarait à l'époque la presse, et ce au moment ou en 1986 l'Algérie était étranglée par une crise financière sans précédent. La construction de cet édifice n'avait aucun sens commercial ou social. Rejeté, il fut dénommé HOUBBEL par les Algériens.2 ? L'instauration du pluralisme politique en Algérie sous couvert de l'instauration de la démocratie.Il devient alors aisé de comprendre bien sur les tenants et aboutissants des motivations sous-tendantes les évènements d'octobre 1988 même si en définitif le phénomène avait échappé au contrôle des apprentis sorciers pour déraper complètement le 10 octobre avec le carnage de Bab El Oued. En effet, une insurrection populaire de surcroit essentiellement dirigée contre le FLN était nécessaire pour justifier le passage au pluralisme. Ce qui fut fait sans aucune, absolument aucune demande de la rue faut-il le rappeler, la demande émanait d'outre mer.1 ? Durant les cérémonies, les officiels Algériens ou autres auraient à se recueillir à la mémoire des martyrs au niveau du sanctuaire aux morts de Riad El Feth et dépasser définitivement le recueillement au niveau du carré des martyrs du cimetière d'El Alia et principalement devant la tombe de l'Emir ABDELKADER symbole de l'état Algérien et surtout et principalement de la lutte contre le colonialisme français.2 ? Même logique que pour celle qui prévalait à l'encontre de la symbolique de l'émir ABDELKADER, le pluralisme politique aux yeux de feu F.Miterrand se devait être moins un acte de démocratie qu'une mise à mort du FLN symbole de la lutte et de la victoire de l'Algérie contre le colonialisme français. Pour ce faire, il fallait commencer par neutraliser le caractère de parti unique du FLN en le mettant en concurrence politique. Le pluralisme avait pour ambition de diluer le FLN à l'intérieur d'une myriade de partis pour le dégraisser ensuite progressivement de la scène politique à travers les différentes joutes électorales d'où ce rapport de 1991 qui ambitionnait de réussir deux objectifs. Nuire au FLN et au FIS tout en emprisonnant les responsables d'EL FORKANE. En décembre 1991, Kasdi MERBAH Rahimahou ELLAH me confiait que l'exécutif HAMROUCHE était tombé en juin 1991 à cause de la loi sur le découpage électoral favorable au FLN et en aucune façon à cause des réformes mises en œuvre par son gouvernement ou de la gestion de la grève politique du FIS. La création du RND aujourd'hui ne se justifie nullement, elle tend tout simplement et encore à poursuivre l'œuvre d'affaiblissement du FLN conclu mon grand père.Peut on affirmer pour autant que les auteurs du document de décembre 1991 étaient dans le complot 'Et les DAF dans cette équation ' Hélas, Djeddou n'est plus là pour y répondre cependant et dans lalogique du grand père, je pense sincèrement que la françalgérie n'est pas une vue de l'esprit, mais pourautant, l'appréciation du patriotisme est un procès d'intention que réprime l'Islam. Il faut trouver des critèresd'appréciation et à mon sens la date d'engagement d'un individu au sein de l'armée française peut être uncritère de jugement. Un DAF qui se serait engagé dans la troupe de l'occupant avant novembre 1954 peutéventuellement se comprendre. Ses motivations peuvent être de différents ordres et combien même, mais quedire de celui qui se serait engagé à partir de 1955 et plus tard, autrement dit pendant la guerre de libération 'L'homme aurait donc choisi délibérément et en toute connaissance de cause son camp et discuter de sonpatriotisme serait une chimère, tout comme ceux ayant déserté l'armée française à partir de 196O oul'indépendance était dans l'air. S'il est des DAF qui ont rejoint les rangs de l'ALN en 1961, il est parait-il unDAF qui aurait rejoint les rangs de L'ALN en mars 1962.En conclusion, qu'aurait pu penser mon Djeddou s'il avait entendu Kouchner affirmer que les relations entre la France et l'Algérie ne pourraient être ce qu'elles devraient qu'après le départ des anciens du FLN ' Et qu'elle aurait été la réaction du grand père en lisant les déclarations des uns et des autres, ceux qui demandent aujourd'hui encore la mise au placard du FLN ' Qu'aurait-il également pensé de la déclaration du SG du FLN du 05 octobre 2016 ' Lui le FISSISTE avéré 'En tout état de cause, le témoignage du grand père éclaire la déclaration de Saadani, du moins sur la question de la mise à mort du FLN exclusivement. Dans ce cadre, les paroles du SG du FLN devraient peut être, être mieux méditées.
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