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Le FFS entame les consultations politiques



Le FFS entame les consultations politiques
Les consultations en vue d'organiser la Conférence de consensus national, initiée par le FFS (Front des forces socialistes), seront entamées, de manière formelle, à partir d'aujourd'hui.Le vieux parti d'opposition va ainsi se rendre, aujourd'hui, chez le RND, dans la matinée, et au siège du FLN, dans l'après-midi. Le programme des premières rencontres, révélé hier par Ali Laskri, lors du point de presse organisé au siège du parti pour annoncer l'entame des consultations formelles, indique que le FFS ira rencontrer Ali Benflis le mercredi. Jeudi prochain, le FFS aura à échanger les points de vue avec le MSP et l'ancien chef du gouvernement, M. Mouloud Hamrouche.La suite des rendez-vous sera communiquée, ultérieurement, a expliqué le membre de l'instance présidentielle du parti. Avant d'annoncer l'entame des consultations, Mohand Amokrane Cherifi, autre membre de l'instance présidentielle du parti, a présenté ce qui a été entrepris antérieurement. Il a indiqué que dans la quête pour réunir les meilleures conditions possibles, «nous avons consulté informellement des universitaires, des experts et des acteurs politiques. Comme nous avons examiné les expériences vécues et comparer ce que d'autres pays ont fait à un moment de leur histoire afin de sortir de la crise». Mohand Amokrane Cherifi s'est appuyé, dans son argumentaire, sur les deux repères, le 1er Novembre 1954 et le Congrès de la Soummam, expliquant que l'Algérie a un besoin pressant d'un consensus national. «Le pays est confronté à des défis urgents, il y a un besoin, à nouveau, d'un consensus. C'est la seule voie possible devant les dangers qui nous guettent au niveau régional, voire même international», déclare Cherifi, pour qui «il y a danger même pour l'indépendance du pays chèrement arrachée par nos aînés». Pour ce qui est de l'esprit de la démarche portant sur l'organisation de la conférence de consensus national, Cherifi tenait à la qualifier «de démarche non partisane», mais plutôt «d'intérêt national».C'est la raison pour laquelle, le FFS ne se présente pas plus qu'un «facilitateur» dans une démarche neutre dans laquelle «il ne fixe ni le programme, ni les dates, ni les listes des participants», annonceCherifi.Plaidant alors pour «un dialogue positif, fraternel et de confiance», Cherifi note que «le cadre que nous présenterons sera universel», ajoutant que «le rendez-vous se déroulera sous le signe de l'intérêt national».«Il ne s'agit pas d'une initiative politicienne», martèle Cherifi, selon qui «cette conférence ne devrait pas être comme les autres». Il formulera le v?u de voir les Algériens et les Algériennes s'impliquer, avec le sens de la responsabilité, dans cette démarche. «Il faut la participation des citoyens, pas seulement celle des appareils», soutient Cherifi, qui expliquera que la première étape de cette conférence sera celle de la prise de parole et d'échange des points de vue. Il sera, par la suite, procédé à une évaluation des convergences et des divergences entre ceux qui y prendront part et de «tenter la conciliation avant de passer à la deuxième étape», selon le responsable du parti. Estimant qu'il y a «tout à gagner et rien à perdre» en lançant cette initiative, Cherifi souligne que «cette initiative ne se substitue pas aux autres».Et dans un appel aux citoyennes et citoyens, le FFS affirme que «le consensus national est l'affaire de tous les citoyens algériens». «La reconstruction du consensus national qui est engagée avec l'organisation d'une Conférence nationale de consensus ne concerne pas seulement les partis politiques, car le consensus national qui a permis d'arracher l'indépendance nationale a été l'?uvre de tout le peuple algérien, mais est l'affaire de tous les citoyens. Cette reconstruction constitue aujourd'hui, en nous inspirant des modèles internationaux de consensus, la seule voie possible pour préserver cette indépendance et faire face aux nouveaux défis auxquels est confronté le pays sur le plan politique, économique social et sécuritaire. Le temps presse», indique le FFS dans son appel.Un appel qui sollicite la contribution des partis politiques, des médias, dumouvement associatif, des enseignants, des institutions de l'Etat....A. Y.




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