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Le dossier palestinien s'impose à l'ONU


Le dossier palestinien s'impose à l'ONU
L'on se souvient que pendant qu'avait lieu la barbare agression sioniste contre la bande de Gaza, l'Algérie a pris l'initiative de lancer une campagne diplomatique en vue de la convocation d'une assemblée générale extraordinaire de l'ONU consacrée au but d'y mettre fin. Apparemment la diplomatie algérienne n'est pas parvenue à obtenir le quorum qui aurait permis cette convocation. Le dossier palestinien n'en est pas pour autant absent des questions prioritaires que l'Assemblée générale des Nations unies en session ordinaire a à examiner. Pourtant, les Etats-Unis, quelques autres puissances occidentales et Israël, ont tenté de convaincre l'Assemblée générale onusienne de l'écarter des priorités auxquelles sont consacrés ses travaux en cours. Au prétexte que le monde est confronté à une menace globale représentée par l'organisation terroriste « l'Etat Islamique » qui requiert, selon eux, que les Nations unies ne s'emploient qu'à organiser la mobilisation internationale contre elle. Mais en dépit de leur tentative de faire diversion. Le président de l'Autorité palestinienne et les nombreuses délégations participantes à l'assemblée qui n'entendent pas que la question palestinienne soit reléguée au rang de préoccupation mineure pour la communauté internationale au prétexte invoquée par ceux voulant qu'il en soit ainsi l'ont placée au c?ur des débats de l'assemblée. Le président Mahmoud Abbas s'y est pris en mettant l'organisation onusienne face à ses responsabilités historiques à l'égard du peuple palestinien. Il lui fait valoir que le dossier du règlement du confit israélo-palestinien doit être désormais entre ses mains du moment que les Etats-Unis, qui « parrainent » depuis son début le processus de paix auquel ils ont refusé d'associer l'ONU, ont échoué par manque de volonté à convaincre et encore moins à obliger Israël à conclure un accord avec les Palestiniens. L'on sait que même si l'Assemblée générale de l'ONU en viendrait à approuver le point de vue du président palestinien, cela n'aurait pas d'effet contraignant sur Israël et son allié américain. Néanmoins, une prise de position allant dans le sens voulu par Mahmoud Abbas et l'Autorité palestinienne serait une victoire morale à portée considérable. L'Assemblée de l'ONU pourrait même la rendre déterminante en exigeant, ainsi que l'a demandé le leader palestinien qu'Israël mette fin « dès maintenant à son occupation accompagnée de colonisation » des territoires palestiniens et en réaffirmant irrévocablement que la résolution du conflit israélo-palestinien passe par l'établissement d'un Etat indépendant dans les frontières d'avant 1967. De même que l'Assemblée générale des Nations unies ne peut faire silence sur la barbare agression sioniste dont l'horreur qu'elle a suscitée à travers le monde est encore présente dans les consciences. Elle se doit de la condamner en tant que violation du droit international et de préconiser la mise en accusation devant la justice internationale de l'Etat et ses responsables qui l'ont ordonnée et conduite. Pour aussi grave que soit la menace que l'organisation terroriste « l'Etat Islamique » fait peser sur le monde, ce serait trahir une fois encore le peuple palestinien s'il est fait suite aux pressions américano-sionistes cherchant à maintenir l'ONU en dehors du prétendu processus de paix dont ils veulent garder la conduite exclusive.Pour la diplomatie algérienne, la tribune de l'Assemblée générale ordinaire est le lieu à partir duquel elle peut encore réveiller les consciences en faveur de la cause palestinienne.




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