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Le dispositif pour préparer les élèves aux filières universitaires assurées en français, toujours d'actualité



Le dispositif pour préparer les élèves aux filières universitaires assurées en français, toujours d'actualité
Le dispositif pour préparer les élèves pendant le cursus scolaire aux filières universitaires scientifiques assurées en langue française est toujours d'actualité, mais son application est limitée, a regretté mercredi soir, la ministre de l'éducation nationale, Nouria Benghebrit.La ministre a expliqué que les recommandations de la commission du rapport Benzaghou relatives à la préparation des élèves aux filières scientifiques enseignéesà l'université sont toujours d'actualité, mais que leur mise en oeuvre n'est pas généralisée à l'échelle nationale pour diverses raisons, souvent non fondées.Mme Benghebrit répondait, en marge d'une émission consacrée à son secteur à la télévision nationale, à une question de l'APS relative aux difficultés rencontrées par les bacheliers qui optent pour les filières scientifiques enseignées exclusivement en français, alors que les matières scientifiques sont complètement enseignées en arabe durant tout le cursus scolaire.Elle a rappelé que le rapport de la commission Benzaghou de 2003 relatif à la réforme du système éducatif, avait recommandé, entre autres, d'enseigner aux élèves la terminologie des matières scientifiques en langue française à même de les préparer aux études universitaires assurées en langue étrangère.La mise en oeuvre de ce dispositif " pose problème dans plusieurs wilayas, notamment dans celles ou la langue française en tant que matière posait déjà problème", a relevé Mme Benghebrit."Durant la décennie noire, et même après, il y avait des wilayas qui dispensaient le français et l'anglais des examens, par manque d'enseignant, ou juste quand l'évaluation se fait et qu'on dit qu'il y a des problèmes en terme de maîtrise et en terme de compétence" , a-t-elle regretté.Ces pratiques étaient, selon la ministre, des solutions de facilité qui n'étaient pas les meilleures, puisque "au lieu de trouver des solutions pédagogiques, on allait vers la solution administrative la plus mauvaise", a déploré la ministre.Elle a assuré que son département avait pris en charge cette question et qu'il était revenu aux recommandations de 2003, avant d'insister sur l'importance pour chaque élève de maîtriser plusieurs langues, car, "il n'était pas du tout pratique d'être monolingue de nos jours"."Nous avons un dispositif relatif à la terminologie scientifique en langues étrangères qui n'est peut être pas suffisamment appliqué sur l'ensemble du territoire national, mais pour nous, c'est une modalité aussi de préparation des élèves à affronter non seulement la société de demain, mais également pour pouvoir être présents dans l'université algérienne et les autres universités" , a-t-elle expliqué.La ministre a ajouté que l'algérien "a une capacité extraordinaire en terme de maîtrise des langues" et que le ministère de l'éducation nationale "travaille encore plus pour que la mise en oeuvre du dispositif en question puisse être faite dans l'ensemble des classes dans tout le pays ".Interrogée sur le problème du manque d'enseignants en langue française et anglaise dans certaines wilayas, notamment dans le sud du pays, Mme Benghebrit a souligné que cette question a été réglée dans toutes les écoles du pays qui ont été pourvues de "tous les besoins en terme d'enseignants du français ".




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