Algérie - A la une

Le dialogue inter-malien se poursuivra le 17 août à Alger (Lamamra)



Le dialogue inter-malien se poursuivra le 17 août à Alger (Lamamra)
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a indiqué jeudi que la deuxième phase du dialogue inter-malien inclusif, sous l'égide de l'Algérie, débutera le 17 août et abordera des questions de fond. "La première phase des négociations qui a duré du 17 au 24 juillet sera suivie d'une étape de négociations des questions de fond. Elle débutera le 17 août à Alger et durera jusqu'au 11 septembre 2014", a déclaré M. Lamamra dans un discours de clôture de la première phase des discussions inter-maliennes entamée il y plus a une semaine.Il a précisé qu'"une étape de sensibilisation, de promotion par les parties des composantes essentielles de l'accord" qui doit être réalisé fera "l'objet de rencontres et de forums avec la population de la région concernée, des organisations politiques et civils, des leaders communautaires ainsi que d'acteurs nationaux pour renforcer le caractère inclusif des négociations".Selon le ministre, la finalisation de l'accord consistera principalement à mettre en forme le plan de règlement dans le cadre d'un accord global et ce processus sera couronné par une cérémonie solennelle de signature de l'accord de paix.La phase initiale du dialogue, qui s'est achevée jeudi, a été sanctionnée par la signature par le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays de deux documents comportant "la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d'Alger" et une "déclaration de cessation des hostilités".M. Lamamra a souligné que la feuille de route indique clairement qu'"il s'agit de parvenir à une solution globale négociée des problèmes des régions du nord du Mali", et que "le cadre de ces négociations agrées par les deux parties doit favoriser un climat de confiance nécessaire à un règlement définitif du conflit".Cette feuille de route, détermine, "les dispositifs de règlement du conflit" et "les références de base qui sont la Constitution du Mali, les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité (de l'ONU) et les décisions de l'Union africaine, de la Communauté de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Organisation de la conférence islamique (OCI) ainsi que l'accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013".Les discussions, comme le document l'indique, "prendront en considération les accords de paix antérieurs, en l'occurrence l'accord d'Alger du 4 juillet 2006, le pacte national du 11 avril 1992, l'accord de Tamanrasset le 6 janvier 1991", a-t-il relevé.Outre les représentants du gouvernement du Mali, les six mouvements signataires sont le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident).Ont participé également à la phase initiale de ces pourparlers, l'Algérie (chef de file de la médiation), le Niger, le Burkina Faso, le Tchad, la Mauritanie ainsi que l'ONU, l'UA, la CEDEAO, l'OCI et l'UE.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)