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Le DG d'ALGEX, Boukhalfa Khemnou




Le DG d'ALGEX, Boukhalfa Khemnou
"Il faut une décision politique immédiate pour lever les entraves bloquant l'acte d'exporter ", a estimé le directeur général de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX), Boukhalfa Khemnou, hier matin, lors de l'émission de l'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio nationale.A quoi cela sert-il d'installer le conseil national de promotion des exportations quand nous n'avons aucune stratégie en la matière. C'est par cette réponse que le directeur général de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX), a justifié l'absence de cette structure créée en même temps que l'agence en 2004. M. Benkhalfa Khamnou a conditionné la mise en place du conseil par la mise en place des " instruments de stratégie et de politique économique pour qu'il puisse faire son travail d'orientation et l'encadrement des activités d'exportation. " Le Directeur d'Algex qui intervenait en coupant avec les discours de langue de bois, auxquels nous ont habitués certains responsables, a mis en exergue les entraves qui continuent à se dresser devant les opérateurs économiques qui veulent exporter, du moins les sérieux d'entre eux qui disposent d'entreprises de taille critique. Parmi ces entraves, M. Khamnou a cité la multiplication des centres de décisions, les ports qui ferment boutique à 16h00, les règlements de la Banque d'Algérie qui même s'ils ont été quelque peu allégés n'en demeurent pas moins contraignants ainsi que les producteurs eux-mêmes. En ce sens qu'ils ne sont pas tout au fait des procédures liées à l'exportation, d'une part et d'autre part qui ne font pas l'effort d'améliorer la qualité de leurs produits. Mais il y a aussi les banques, doivent accompagner les entreprises, en devenant elles-mêmes des opérateurs et agissent exactement comme une entreprise économique.L'invité de la radio a informé qu'il n'existait aujourd'hui en Algérie que 155 entreprises qui exportent de façon permanente et entre 300 à 400 qui le font de manière irrégulière, tandis que 200 possèdent des capacités pour s'investir sur le marché international. Il a également annoncé la tenue les 30 et 31 mars prochain d'une conférence nationale sur le commerce extérieur destinée à identifier les problèmes qui bloquent l'acte d'exporter. Il conclura son intervention en précisant que c'est avec les entreprises qu'il faudra discuter, ce sont elles qui sont sur le terrain.Commentant l'organisation les 30 et 31 mars prochain d'une conférence consacrée au commerce extérieur, M. Khamnou attend de celle-ci qu'elle ouvre le dialogue avec l'entreprise " pour cerner ses soucis et ses contraintes ". Il considère que celle-ci doit être au c?ur du débat, " alors qu'elle a toujours été maintenue en périphérie ".D'un autre côté, il estime que la croissance qui a toujours été tirée par l'investissement public, le soit, de plus en plus, par la participation du privé. Pressé de s'exprimer sur le retard observé dans la mise en place du Conseil national consultatif de promotion des exportations hors hydrocarbures, créé en 2004, le DG d'ALFEX répond que celui-ci était destiné à orienter la stratégie pour laquelle il a été créé. " Or dit-il, si nous nous n'avons pas de stratégie, il sert à quoi d'installer ce conseil ' "M. Khamnou appelle à mettre, au préalable, les instruments de stratégie et de politique économique pour que ce conseil puisse, alors, faire son travail d'orientation et d'encadrement des activités d'exportation.




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