Algérie - Revue de Presse

Le danseur étoile Kader Belarbi fait ses adieux à la scène



Le danseur étoile Kader Belarbi fait ses adieux à la scène Il a été révélé par Rudolph Noureev,Kader Belarbi, danseur étoile de l’Opéra de Paris, fera ses adieux officiels à la scène le 13 juillet. À l’Opéra Bastille, durant la reprise de «Signes» de la chorégraphe Carolyn Calson et de feu le peintre Olivier Debré. Né en 1997 d’une commande de l’Opéra de Paris, ce ballet avait été créé sur mesure pour Marie-Claude Pietragalla et Kader Belarbi. Durant la saison du Palais Garnier, Kader Belarbi a été l’un des interprètes de «Bernarda» dans la reprise de «La Maison de Bernarda» du chorégraphe suédois Mats Ek, une adaptation libre de la pièce éponyme de Federico Garcia Lorca. Il a aussi mis en espace le concert de musique de chambre Benjamin Britten, qui sera interprété par les musiciens de l’Orchestre de l’Opéra, le 6 juillet sur la scène du Palais Garnier. Dans le cadre d’une collaboration artistique entre le Ballet de l’Opéra national de Paris et le Ballet central de Chine à Pékin, Kader Belarbi a créé «Entrelacs» pour la compagnie chinoise. Il a en outre été sollicité, en compagnie du metteur en scène Olivier Massard, pour le spectacle d’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby, le 7 septembre 2007 au Stade de France. «Wuthering Heights» (Hurlevent), sa chorégraphie créée pour le Ballet de l’Opéra national de Paris en 2002, a été, quant à elle, reprise au Palais Garnier du 21 septembre au 6 octobre. Chaudement applaudis dans «Le Mandarin merveilleux» de Maurice Béjart, Kader Belarbi (le Mandarin) et Wilfried Romoli (le Voyou), mais aussi Alessio Carbone dans le rôle de la fille, donnent corps à cette pièce chorégraphique où une jeune fille est chargée par son souteneur de séduire les passants afin de les détrousser. Sur une musique de Béla Bartók, «Le Mandarin merveilleux» a été créée en 1992 pour le Béjart Ballet de Lausanne avant d’entrer en 2003 au répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris. Le programme présenté à l’Opéra Bastille comprenait deux autres ballets de Maurice Béjart, Variations pour une porte et un soupir (1965) sur une musique de Pierre Henry, qui a également fait son entrée au répertoire, et le fameux Boléro (1961) sur la musique de Ravel, dans lequel s’illustre Nicolas Le Riche un autre danseur étoile de la maison régulièrement ovationné. Danseur et chorégraphe, Kader Belarbi est né en 1962 en France d’un père algérien et d’une mère française. La fée de la danse l’a visité dans un cours où ses aptitudes sont remarquées. Encouragé à s’inscrire à l’école de l’Opéra de Paris, il y entre en 1975 avant de rejoindre cinq ans plus tard le groupe de danse de l’Opéra en qualité de stagiaire. Révélé par Rudolph Noureev, il gravit tous les échelons avant d’être nommé danseur étoile à l’issue de la représentation de «La Belle au bois dormant» en 1989. Parallèlement à sa carrière à l’Opéra de Paris, Kader Belarbi donnait «Sélim» en 1995, un solo chorégraphié par Michel Kelemenis sur le chant de Houria Aïchi. «Mon père, confiera Kader Belarbi, me racontait l’Algérie comme un conte de fées, alors qu’il est écorché depuis longtemps. Je n’avais que les odeurs, les parfums des contrées musulmanes, rien de plus. Danser «Selim» sur la voix de Houria Aïchi m’a éveillé à je ne sais quel lien que je pourrais dire maternel».


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