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Le CSA satisfait des télévisions après les attentats de Paris



Le CSA satisfait des télévisions après les attentats de Paris
Dans un communiqué, le CSA s'est exprimé sur le traitement médiatique lors des attentats de Paris survenus le 13 novembre dernier. Suite à ces attentats, le CSA avait demandé aux médias la plus grande prudence pour les besoins de l'enquête de police. Alors qu'ils avaient été pointés du doigt en janvier dernier lors des attentats de Charlie Hebdo, les chaînes de télévisions et les radios ont cette fois-ci décidé de respecter la demande du Conseil supérieur de l'audiovisuel. Celui-ci a examiné le traitement des attentats de Paris et de Saint-Denis à la radio et à la télé et il n'a cette fois-ci pas grand-chose à redire: «S'il a observé, s'agissant d'une émission d'information, une signalétique jeunesse inadaptée, dont il a fait part au diffuseur concerné, le Conseil a constaté avec satisfaction qu'il n'avait pas relevé d'autre manquement dans l'exercice de la responsabilité éditoriale des télévisions et des radios», a indiqué le CSA dans un communiqué. Les médias ont donc visiblement retenu la leçon après les attentats de janvier où une quinzaine d'entre eux avaient été tancés par le CSA pour leur couverture des événements. Ils avaient été notamment accusés d'avoir empêché le bon déroulement de l'enquête de police. De plus, les médias semblent avoir finalement appris de leurs erreurs et le communiqué dévoilé par le Conseil supérieur de l'audiovisuel vient renforcer cette hypothèse. Une seule émission n'a pas totalement respecté la mise en place de la signalétique jeunesse après les attentats de Paris et a été pointée du doigt par le CSA. Il s'agit de l'émission 66 Minutes diffusée le dimanche 15 novembre sur la chaîne M6 en début de soirée qui avait d'ailleurs choqué la Toile. En cause, des images tournées en compagnie d'une équipe d'intervention des pompiers de Paris, dans les minutes suivant la fusillade à La belle équipe, et qui étaient à l'origine destinées à une émission de W9. Les caméras présentes sur les lieux de l'attentat avaient alors enregistré de terribles images. Si les victimes étaient floutées, la diffusion du reportage moins de 48 heures après les faits avait choqué certains téléspectateurs, tout comme les services de l'intérieur. Dans son communiqué, le CSA est donc revenu sur le cas de 66 Minutes. En préambule, Xavier de Moulins prévenait bien les téléspectateurs que le sujet, interdit aux moins de 10 ans, pouvait heurter la sensibilité de certains. Le CSA aurait voulu que la chaîne aille plus loin, et souligne «une signalétique jeunesse inadaptée dont il a fait part au diffuseur concerné». Le magazine aurait dû être interdit aux moins de 12 ans.[email protected] /* */


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