Algérie

Le cri de détresse d'une veuve et de sa fille Elles habitent une maison délabrée




Le cri de détresse d'une veuve et de sa fille                                    Elles habitent une maison délabrée
Malika Ramaoune et sa fille n'en peuvent plus.
Elles habitent depuis une quinzaine d'années un taudis au c'ur d'Alger-centre, sans pouvoir bénéficier d'un toit décent, et ce, malgré les nombreux programmes de logements sociaux réalisés au cours de ces dix dernières années. Plafond lézardé, murs lépreux, sol fissuré : ce qui sert de gîte à la famille Ramaoune est tout simplement inhabitable. Un minuscule appartement - si on peut l'appeler ainsi - situé au rez-de-chaussée d'un petit immeuble à Beauséjour à Alger-centre, composé d'une chambre, d'une kitchenette et de sanitaires qui n'offrent aucun confort. «Il est tout juste bon pour les rats», ironise cette quinquagénaire qui a pris un coup de vieux à cause de ses conditions de vie intenables. Mme Ramaoune ne sait plus à quel saint se vouer.
Elle a frappé à toutes les portes. Sans résultat. «J'ai fait plusieurs demandes pour l'attribution d'un logement à caractère social. Mais sans réponse à ce jour. Et ma situation sociale ainsi que celle de ma fille asthmatique se dégradent de jour en jour», a souligné Mme Ramaoune, qui dit ne pas comprendre sa situation. «Je n'ai pas où aller. Je vis ici depuis 16 ans. Tout le monde le sait. Mais à l'APC Alger-centre, on me dit que je ne suis pas résidante dans cette commune», a-t-elle poursuivi. Pour étayer ses propos, Mme Ramaoune, les yeux larmoyants, exhibe un procès-verbal établi par un huissier de justice attestant de son lieu de résidence au niveau du 3 rue ex-Beauséjour, actuellement Rabah Bitat. «Je n'ai rien à cacher. L'huissier est venu et a constaté de visu les conditions dans lesquelles je vis avec ma fille.
Les riverains lui ont confirmé tout ce que je lui ai dit. Je ne vois pas pourquoi je n'ouvre pas droit à un logement social», a-t-elle dénoncé.
Mme Malika affirme avoir même demandé un chalet comme solution palliative en attendant qu'on lui attribue un appartement décent.
Mais sa demande s'est encore une fois heurtée à un refus catégorique.
Aujourd'hui, elle lance un cri de détresse aux pouvoirs publics, afin qu'ils prennent des mesures nécessaires pour régler son problème qui persiste depuis de longues années.
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