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Le coup de gueule d'Alger



Le coup de gueule d'Alger
C'est une "Une" du quotidien français du soir le Monde, où apparait la photo du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en illustration d'un article sur l'affaire dite de "Panama papers" qui a fait réagir les autorités algériennes qui se sont élevées contre l'amalgame et l'insinuation.C'est une "Une" du quotidien français du soir le Monde, où apparait la photo du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en illustration d'un article sur l'affaire dite de "Panama papers" qui a fait réagir les autorités algériennes qui se sont élevées contre l'amalgame et l'insinuation.Les relations entre l'Algérie et la France sont- elles entrées dans une zone de turbulences ' A coup sûr, la réponse est oui. À voir la réaction forte d'Alger, suite aux révélations et à l'interprétation des médias français de l'affaire dite de "Panama papers", Il n'y a aucun doute que les relations entre les deux pays connaissent un subit coup de froid.La convocation de l'ambassadeur de la France à Alger au siège du ministère des Affaires étrangères est en effet loin d'être un fait anodin. Ce d'autant que ce diplomate, qui a étéreçu mercredi dernier au siège du ministèredes Affaires étrangères, s'est vu signifier une vive protestation de l'Algérie après la publication de ces informations.Le lendemain, soit jeudi, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a lui aussi mis en garde contre la transgression des symboles de la République et de ses institutions. Ainsi donc le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale,Ramtane Lamamra, a fait valoir "le fait que ladite campagne malveillante et fallacieuse - que l'invocation de la liberté de la presse ne saurait aucunement justifier - a atteint son paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l'institution présidentielle" note le communiqué du ministère rendu public à l'issue de la convocation de l'ambassadeur de France à Alger, Bernard Emie.Le chef de la diplomatie algérienne a, dans ce cadre, souligné "la nécessité morale et politique que des autorités françaises qualifiées marquent clairement leur réprobation de cette campagne qui est incompatible avec la qualité et le niveau des relations algéro-françaises" a ajouté le communiqué après avoir précisé que Lamamra a élevé une protestation énergique auprès de l'ambassadeur de France,"suite à la campagne de presse, hostile à l'Algérie et à ses institutions, menée en France dans différents médias et à travers d'autres activités publiques". Le ton est on ne peut plus grave ce d'autant qu'Alger ne se contente pas seulement d'incriminer les publications dans les médias, mais aussi certaines activités publiques sans les préciser toutefois. Mais que s'est-il réellement passé pour susciter tant le courroux d'Alger 'C'est une "Une" du quotidien français du soir le Monde, où apparait la photo du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en illustration d'un article sur l'affaire dite de "Panama papers" qui a fait réagir les autorités algériennes qui se sont élevées contre l'amalgame et l'insinuation.Le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui, a pris le relais avanthier jeudi pour dénoncer à son tour cette campagne qui a irrité au plus haut point les autorités algériennes. L'atteinte aux institutions constitutionnelles et à leurs symboles était une "ligne rouge à ne pas franchir" a en effet indiqué le ministre de l'Intérieur en faisant clairement allusion au président de la République.Le journal le Monde a fait par la suite une mise au point dans laquelle il disculpe le président Bouteflika qui n'est pas accusé dans l'affaire "Panama Papers", mais le mal est fait. Pour l'heure aucun officiel français n'a réagi alors que cet événement est à même de perturber les relations entre les deux pays. Des relations, qui connaissent une embellie depuis des années,, et qui n'avaient certainement pas besoin d'un tel couac.L'explication française interviendra probablement dès aujourd'hui puisque le chef du gouvernement français est attendu pour une visite de deux jours en Algerie. Manuel Valls, qui aura ainsi l'occasion de présenter à ses interlocuteurs algériens les explications nécessaires sur cette fâcheuse affaire, sera accompagné d'une importante délégation comprenant plusieurs ministres et ce dans le cadre de la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau. Plusieurs accords de coopération économique seront signés entre les deux pays.Les relations entre l'Algérie et la France sont- elles entrées dans une zone de turbulences ' A coup sûr, la réponse est oui. À voir la réaction forte d'Alger, suite aux révélations et à l'interprétation des médias français de l'affaire dite de "Panama papers", Il n'y a aucun doute que les relations entre les deux pays connaissent un subit coup de froid.La convocation de l'ambassadeur de la France à Alger au siège du ministère des Affaires étrangères est en effet loin d'être un fait anodin. Ce d'autant que ce diplomate, qui a étéreçu mercredi dernier au siège du ministèredes Affaires étrangères, s'est vu signifier une vive protestation de l'Algérie après la publication de ces informations.Le lendemain, soit jeudi, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a lui aussi mis en garde contre la transgression des symboles de la République et de ses institutions. Ainsi donc le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale,Ramtane Lamamra, a fait valoir "le fait que ladite campagne malveillante et fallacieuse - que l'invocation de la liberté de la presse ne saurait aucunement justifier - a atteint son paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l'institution présidentielle" note le communiqué du ministère rendu public à l'issue de la convocation de l'ambassadeur de France à Alger, Bernard Emie.Le chef de la diplomatie algérienne a, dans ce cadre, souligné "la nécessité morale et politique que des autorités françaises qualifiées marquent clairement leur réprobation de cette campagne qui est incompatible avec la qualité et le niveau des relations algéro-françaises" a ajouté le communiqué après avoir précisé que Lamamra a élevé une protestation énergique auprès de l'ambassadeur de France,"suite à la campagne de presse, hostile à l'Algérie et à ses institutions, menée en France dans différents médias et à travers d'autres activités publiques". Le ton est on ne peut plus grave ce d'autant qu'Alger ne se contente pas seulement d'incriminer les publications dans les médias, mais aussi certaines activités publiques sans les préciser toutefois. Mais que s'est-il réellement passé pour susciter tant le courroux d'Alger 'C'est une "Une" du quotidien français du soir le Monde, où apparait la photo du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en illustration d'un article sur l'affaire dite de "Panama papers" qui a fait réagir les autorités algériennes qui se sont élevées contre l'amalgame et l'insinuation.Le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui, a pris le relais avanthier jeudi pour dénoncer à son tour cette campagne qui a irrité au plus haut point les autorités algériennes. L'atteinte aux institutions constitutionnelles et à leurs symboles était une "ligne rouge à ne pas franchir" a en effet indiqué le ministre de l'Intérieur en faisant clairement allusion au président de la République.Le journal le Monde a fait par la suite une mise au point dans laquelle il disculpe le président Bouteflika qui n'est pas accusé dans l'affaire "Panama Papers", mais le mal est fait. Pour l'heure aucun officiel français n'a réagi alors que cet événement est à même de perturber les relations entre les deux pays. Des relations, qui connaissent une embellie depuis des années,, et qui n'avaient certainement pas besoin d'un tel couac.L'explication française interviendra probablement dès aujourd'hui puisque le chef du gouvernement français est attendu pour une visite de deux jours en Algerie. Manuel Valls, qui aura ainsi l'occasion de présenter à ses interlocuteurs algériens les explications nécessaires sur cette fâcheuse affaire, sera accompagné d'une importante délégation comprenant plusieurs ministres et ce dans le cadre de la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau. Plusieurs accords de coopération économique seront signés entre les deux pays.


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