Algérie

Le coup de bill'art du Soir Ce passé simple à vivre



Par Kader Bakou
Pourquoi les Algérois ont-ils perdu leurs bonnes vieilles habitudes ' Jadis, et malgré la pauvreté, il faisait bon vivre à Alger. Jadis, les ruelles de La Casbah étaient propres et bien entretenues.
Plus loin à Bologhine, El-Biar ou à Beaulieu, on sentait l'odeur du jasmin, des roses, de l'églantine, du géranium et du basilic. Jadis à El-Bahdja, on faisait passer à la chaux vive les maisons à l'orée du printemps et surtout à l'approche du mois de Ramadan. On achetait la pierre à chaux vive chez le marchand dont l'échoppe élisait domicile près de djamaâ Sidi-Ramdane à La Casbah. Cette chaux, certes, était utilisée pour rendre belles les maisons, mais son utilisation agissait comme répulsif aux insectes nuisibles. Ce sont ces bonnes habitudes et ces «petites choses de rien du tout», de tous les jours, qui rendent la vie belle. On l'appelait Alger la Blanche ou El-Bahdja (la joie ou l'émerveillement), et elle avait une des plus belles baies du monde. Mais autres temps, autres mœurs. La blancheur immaculée de la cité de jadis est altérée. Ses habitants ont perdu les bonnes habitudes et leur culture… et la vie à Alger est devenue un enfer !
K. B.



Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)