Algérie

Le correspondant d'El Watan échappe à une tentative d'homicide à Nekmaria Actualité : les autres articles




Le correspondant d'El Watan échappe à une tentative d'homicide à Nekmaria                                    Actualité : les autres articles
C'est grâce à un réflexe incroyable que notre correspondant de Mostaganem a échappé à ce qui s'apparente à une tentative d'homicide sur sa personne. L'acte criminel est le fait du jeune Fellah D, habitant le douar Chkarnia, commune de Nekmaria, à 85 km à l'est de Mostaganem.
Alors qu'il prêtait assistance à Faïza Mokrane, réalisatrice de l'ENTV, qui, à la tête d'une équipe technique de 7 opérateurs entamait la réalisation d'un documentaire historique sur les enfumades de la tribu des Ouled Riah de juin 1845, par une colonne de 2500 soldats conduite par le colonel Pélissier.
Pendant que l'équipe de tournage entamait la réalisation de la dernière séquence, le père de Fellah D, habillé en jean, est venu perturber le plateau où s'affairaient des dizaines de figurants, tous habillés en costumes de l'époque des faits. Le journaliste -qui est également un universitaire connu pour ses nombreux travaux de recherche sur les enfumades du Dahra-, est alors intervenu pour évacuer du champ des caméras le perturbateur.
C'est à ce moment qu'il entend des cris en provenance de la foule de badauds qui encerclaient le théâtre du tournage, le prévenant du danger. Il eut jute le temps de lever la tête et de voir, pratiquement à trois mètres, une ombre menaçante qui fonçait droit sur lui. Dans un geste de survie, alors qu'il tenait son appareil photo à la main, l'universitaire a fait le réflexe qui sauve. Lorsque son agresseur leva le bras pour le frapper à la tête avec son bâton, il évita le coup en plongeant dans le bas ventre de son agresseur, si bien que le coup porté alla finir dans la terre ferme. Dans le bref corps à corps, l'agresseur parviendra à érafler le visage de sa victime, évitant de peu d'atteindre son 'il droit. Transféré à la polyclinique de Aâchaâcha, distante de 13 km du lieu du drame, il recevra un traitement pour réduire son hypertension et le médecin ordonnera un arrêt de travail de 8 jours.
Accompagné de l'équipe de l'ENTV, il se rend ensuite à la brigade de gendarmerie de Khadra pour déposer plainte. Sitôt informés, et disposant des photos de l'agresseur et de son père que la fille du journaliste a eut le réflexe de fixer sur son téléphone, les gendarmes n'ont eut aucune peine à interpeller l'agresseur ainsi que son père. L'acte inqualifiable a fait l'objet d'une grande indignation auprès de la population locale où l'universitaire mène régulièrement des actions caritatives au profit des nombreuses familles démunies.
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