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Le constat mitigé de la LADDH



Le constat mitigé de la LADDH
La LADDH vient de publier son rapport des droits de l'homme durant l'année 2014. Le constat relève qu'il y a toujours des restrictions sur les libertés collectives et syndicales. Un constat qui met en relief un constat mitigé sur la situation des droits de l'homme.La LADDH vient de publier son rapport des droits de l'homme durant l'année 2014. Le constat relève qu'il y a toujours des restrictions sur les libertés collectives et syndicales. Un constat qui met en relief un constat mitigé sur la situation des droits de l'homme.La situation reste teintée selon le compte-rendu de la LADDH par « la restriction des libertés collectives et individuelles à tous les niveaux et sur l'ensemble du territoire national ». La ligue, que préside Me Benissad, regrette que ces restrictions aient évolué durant toute l'année dans un contexte marqué par une ébullition sociale et les contestations fiévreuses qui touchent presque tous les secteurs.L'action des syndicats et des défenseurs des droits de l'homme est souvent entravée d'autant que les actions publiques telles que les sit-in et les marches sont encadrés pour ne pas dire interdits. C'est surtout ce volet qui est dénoncé par les rapporteurs de la ligue qui soulignent « une année éprouvante, intense, avec son lot d'arrestations, de censure et de procès ». Les catégories sociales fragilisées à l'instar des chômeurs, travailleurs et les syndicalistes sont les plus exposées à ce rapport de force avec les autorités publiques qui stigmatisent l'encadrement et le contrôle des marches et des sit-in.Du point de vue des défenseurs de la ligue, l'année a été marquée par une sorte de régression sur ce plan. L'interdit qui frappe le droit à l'expression et à la manifestation et à la contestation publique est en contradiction avec les articles de la Constitution qui défend ces droits et les inscrit comme fondamentaux, reconnaissent des juristes. Dans la globalité, les défenseurs des droits de l'homme pointent du doigt « l'ignorance et le mépris de certaines lois » par les administrations faisant en sorte que ces droits qui sont garantis sont bafoués ou détournés.Rappelons par ailleurs que le constat de la commission de promotion des droits de l'homme conduite par Me Ksentini a signalé ces abus dans son édition de 2013. Il se trouve que malgré les améliorations relevées par la CNNDPH, les points noirs restent à éclairer pour l'opinion publique. Et dans ce sens, l'Algérie a certes enregistré de bons points en bannissant la torture et abolissant la peine de mort tout en affirmant le droit à la présomption d'innocence dans les procès judiciaires.Cependant, c'est le chapitre des libertés collectives et individuelles qui demeure l'un des axes que la commission de Ksentini doit défendre. Ce dernier avait déclaré à ce propos il y a quelques mois : « Je ne suis pas d'accord avec ce qui se dit, sachant que je suis tout à fait conscient, comme la majorité des Algériens, qu'il y a encore des insuffisances à combler ». Ces insuffisances continuent selon les membres de ligues de droits de l'homme à créer le malaise en tentant de circonscrire des droits inaliénables aux Algériens.La situation reste teintée selon le compte-rendu de la LADDH par « la restriction des libertés collectives et individuelles à tous les niveaux et sur l'ensemble du territoire national ». La ligue, que préside Me Benissad, regrette que ces restrictions aient évolué durant toute l'année dans un contexte marqué par une ébullition sociale et les contestations fiévreuses qui touchent presque tous les secteurs.L'action des syndicats et des défenseurs des droits de l'homme est souvent entravée d'autant que les actions publiques telles que les sit-in et les marches sont encadrés pour ne pas dire interdits. C'est surtout ce volet qui est dénoncé par les rapporteurs de la ligue qui soulignent « une année éprouvante, intense, avec son lot d'arrestations, de censure et de procès ». Les catégories sociales fragilisées à l'instar des chômeurs, travailleurs et les syndicalistes sont les plus exposées à ce rapport de force avec les autorités publiques qui stigmatisent l'encadrement et le contrôle des marches et des sit-in.Du point de vue des défenseurs de la ligue, l'année a été marquée par une sorte de régression sur ce plan. L'interdit qui frappe le droit à l'expression et à la manifestation et à la contestation publique est en contradiction avec les articles de la Constitution qui défend ces droits et les inscrit comme fondamentaux, reconnaissent des juristes. Dans la globalité, les défenseurs des droits de l'homme pointent du doigt « l'ignorance et le mépris de certaines lois » par les administrations faisant en sorte que ces droits qui sont garantis sont bafoués ou détournés.Rappelons par ailleurs que le constat de la commission de promotion des droits de l'homme conduite par Me Ksentini a signalé ces abus dans son édition de 2013. Il se trouve que malgré les améliorations relevées par la CNNDPH, les points noirs restent à éclairer pour l'opinion publique. Et dans ce sens, l'Algérie a certes enregistré de bons points en bannissant la torture et abolissant la peine de mort tout en affirmant le droit à la présomption d'innocence dans les procès judiciaires.Cependant, c'est le chapitre des libertés collectives et individuelles qui demeure l'un des axes que la commission de Ksentini doit défendre. Ce dernier avait déclaré à ce propos il y a quelques mois : « Je ne suis pas d'accord avec ce qui se dit, sachant que je suis tout à fait conscient, comme la majorité des Algériens, qu'il y a encore des insuffisances à combler ». Ces insuffisances continuent selon les membres de ligues de droits de l'homme à créer le malaise en tentant de circonscrire des droits inaliénables aux Algériens.


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