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"Le congrès extraordinaire, unique alternative pour un retour à la légitimité"


Admettant la gravité de la crise que traverse le parti, des cadres et militants du FFS issus des fédérations et sections de l'est du pays, réunis samedi à Constantine, ont estimé que la réussite du congrès extraordinaire, prévu les 9 et 10 juillet prochain, constitue un gage de succès pour le 6e congrès national ordinaire.Un conclave tenu à huit clos au siège de la fédération de Constantine en présence des représentants de plusieurs wilayas entre membres du conseil national et congressistes dont l'ex-premier secrétaire national du parti Abdelmalek Bouchafa, et l'ex-membre de l'instance présidentielle du FFS Sofiane Chioukh.
Le député et ex-chef du groupe parlementaire Sadek Slimani, n'étant pas présent à la rencontre, a néanmoins paraphé la déclaration finale de cette réunion qui intervient une semaine après celle tenue Sétif en prévision des assises des 9 et 10 juillet.
Les présents à cette deuxième rencontre dite de consultation ont imputé la situation complexe dans laquelle s'est retrouvé le plus vieux parti de l'opposition, sept années après la tenue de son 5e congrès ordinaire, à "l'échec de l'instance présidentielle dans la préservation de l'unité et de la cohésion au sein du parti de par les dissensions et divergences entre ses membres et autres comportements irresponsables qui ont conduit à son implosion et à la tenue du congrès extraordinaire d'avril 2018".
Ces mêmes responsables sont accusés par les signataires du communiqué d'être à l'origine des "divisions et fissurations survenues par la suite, lesquelles ont porté la crise au sein même des fédérations et sections du parti". Aussi, la perspective du congrès extraordinaire en préparation constitue, selon eux, "l'unique alternative au parti pour une sortie de crise et un retour à la légitimité".
Une option défendue par l'ex- membre du présidium du FFS, le professeur Sofiane Chioukh qui a invité dès le mois de janvier dernier ses pairs de l'instance présidentielle à démissionner et s'atteler à réunir les conditions idoines pour la tenue d'un congrès rassembleur qui ressusciterait les assises de 2013.
"J'appelle les camarades, membres de l'instance présidentielle, à une démission collective, dont je ferai partie, pour tenir ce congrès et permettre ainsi aux militants d'élire une nouvelle instance, car il y va de l'intérêt de notre parti et de celui du pays", avait-il écrit dans une lettre rendue publique à la mi-janvier. Cette démarche semble porter ses fruits et a valu à son initiateur la reconnaissance des présents à la réunion de samedi à Constantine.

Kamel GHIMOUZE
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