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Le Code du travail doit être actualisé



Le Code du travail doit être actualisé
Le combat du FCE continue sur tous les fronts.En marge de la constitution d'un organe d'étude avec le ministère des Travaux publics, une autre commission mixte entre le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et le Forum des chefs d'entreprises (FCE) va être mise en place cette semaine, pour l'élaboration du futur Code du travail, a indiqué jeudi le président du FCE, Ali Haddad.Ce dernier n'a pas lâché son bâton de pèlerin pour s'associer à tous les programmes des ministères économiques ambitionnant un palliatif à la chute des prix du pétrole sur les marchés internationaux. Ainsi, après les rencontres effectuées avec les:ministres des Finances, des Travaux publics, des Transports, de la Santé et le Parlement, voilà que Mohamed Haddad, président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), c'était jeudi dernier au tour du ministre du Travail et de l'Emploi, Mohamed El Ghazi, avec lequel Haddad s'est entretenu sur l'actuel Code du travail, datant des années 1990.Pour le «patron des patrons» ce texte «nécessite une actualisation pour s'adapter aux évolutions du marché du travail et à l'émergence de nouvelles technologies», a-t-il précisé à la presse, à l'issue de sa rencontre avec le ministre du Travail.Cette future commission devrait également examiner les problèmes et les obstacles liés au chômage, à l'emploi et à la sécurité sociale et permettre un meilleur accompagnement des entreprises nationales créatrices d'emplois, a souligné, de son côté, El Ghazi.Le FCE a suggéré, notamment, la possibilité de la mobilité de la main-d'oeuvre, recrutée par le biais de l'Agence nationale de l'emploi (Anem), d'une wilaya vers une autre. Cette demande appelle également à rendre permanents les travailleurs contractuels de façon systématique, après leur période d'essai. La rencontre avec le ministre du Travail, s'inscrit dans le cadre d'une série de réunions initiées par cette organisation patronale après son dernier congrès, pour présenter son programme d'action et se concerter avec les pouvoirs publics.L'autre problème gênant les entreprises dans le développement de leurs programmes, est le «manque» de qualification de la main-d'oeuvre et, partant, le président du FCE Ali Haddad a exposé jeudi au secteur de la formation et de l'enseignement professionnels le problème de manque de main-d'oeuvre qualifiée en proposant la création de «mini-centres» de formation au niveau des grands projets structurants afin de permettre aux apprentis ainsi qu'aux étudiants de s'imprégner des techniques nouvelles utilisées sur le terrain même.Lors d'une rencontre avec le ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels, Noureddine Bedoui, le président du FCE a souligné l'importance de la formation pour l'entreprise économique. Aussi le FCE s'est-il engagé à travailler en synergie avec ce secteur «stratégique», a déclaré Haddad.Nacera Haddad, vice présidente du FCE, note pour sa part que plusieurs chefs d'entreprise ont proposé de «repenser les plans de développement des secteurs économiques...Il faut se poser la question: pourquoi les jeunes boudent-ils les secteurs du Btph et celui de l'agriculture» a-t-elle regretté, faisant écho au P-DG de Cosider Rakhroukh Lakhdar, membre du FCE.Le ministre Bedoui a appelé les patrons à travailler en synergie pour relever les défis économiques auxquels fait face le pays, notant que si son secteur trouve des difficultés à adapter les formations aux besoins des entreprises, c'est parce que celles-ci n'expriment pas des demandes dans ce sens.Le secteur fait face aussi à des problèmes d'insertion des jeunes dans le monde du travail et de regretter que «les apprentis ne trouvent pas où effectuer leurs stages pratiques et l'entreprise n'aide pas à former et à payer les maîtres d'apprentissage».Marqué positivement par les expériences récentes de création de commissions mixtes de travail avec d'autres secteurs économiques, il a suggéré d'installer un organe similaire entre le FCE et le secteur de l'enseignement et de la formation professionnels «qui travaillera en vue de prendre en charge les demandes exprimées pour les soumettre aux plus hautes autorités».L'Algérie forme chaque année 600.000 stagiaires et dispose de plus de 1200 centres de formation professionnelle, a souligné le ministre qui demande aux entreprises de s'impliquer davantage dans l'insertion des diplômés dans le monde de l'entreprise.Par ailleurs, lors d'une rencontre avec le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, M.Haddad a fait part de son souhait de voir le Parlement apporter son soutien aux entreprises économiques privées, notamment lors de l'examen des projets de Loi de finances, à travers un soutien aux entreprises productrices qui contribuent à la création d'emplois dans une conjoncture marquée par la chute des cours du pétrole sur les marchés internationaux.Ces rencontres s'inscrivent dans le cadre d'une série de réunions initiées par le FCE après son dernier congrès, pour présenter son programme d'action et se concerter avec les pouvoirs publics. Les résultats de ces rencontres seront soumis ensuite au Premier ministre, selon le Forum.


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