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Le Cnapest menace d'observer une grève début novembre



Le Cnapest menace d'observer une grève début novembre
Le bureau du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest élargi) de la wilaya de Tizi Ouzou entend observer un mouvement de protestation au début du mois de novembre. Une décision qui a été prise afin de dénoncer «le laxisme des responsables de la direction de l'éducation (DE) qui continuent de verrouiller les portes du dialogue avec les partenaires sociaux».Ainsi, les syndicalistes tirent la sonnette d'alarme face à la situation «exécrable» qui règne au niveau des différents établissements scolaires et ce, depuis le début de la rentrée des classes de l'année en cours, selon un communiqué du Cnapest.Réunis le 18 octobre en cours lors d'une session ordinaire du conseil, les membres du bureau de wilaya ont passé en revue les problèmes que rencontre la corporation de la wilaya de Tizi Ouzou.Le conseil regrette la persistance de ces problèmes depuis le premier jour de la rentrée scolaire et qualifie la situation de «catastrophique». Selon le coordinateur de wilaya du Cnapest, Kamel Goucem, «les représentants du bureau ont lancé un ultimatum à la direction de l'éducation qui expirera demain. Ces derniers prévoient de tenir une réunion de travail bilatérale au cours de laquelle ils devront trouver une issue à leurs préoccupations».«Dans le cas contraire, nous allons entamer un mouvement de protestation qui aura lieu au début du mois de novembre», a-t-il insisté. Parmi les problèmes soulevés, ils citent le manque d'encadrement pédagogique de l'exécutif éducatif (enseignants, adjoints de l'éducation, intendants?), l'insécurité au niveau de certains établissements, la surcharge des classes et le comportement «abusif» de certains responsables des établissements à l'égard des enseignants, notamment au niveau du CEM de la localité d'Aderdar et au lycée de la commune d'Aghrib.«Nous avons transmis une lettre d'audience au directeur de l'éducation nationale et ce, au lendemain de la tenue de notre conseil, plus précisément le 19 du mois en cours. Mais à ce jour, aucune réponse ne nous a été adressée. Ce qui reflète le verrouillage du dialogue à notre égard», a-t-il regretté.Et d'ajouter : «Nous souhaiterions que la direction (de l'éducation, ndlr) ouvre les canaux du dialogue afin de résoudre ces lacunes dans ce secteur névralgique et éviter toute éventuelle paralysie dans les prochains jours.» Enfin, M. Goucem a indiqué que «les membres du bureau exigent, en outre, la généralisation de l'enseignement de la langue tamazight dans les trois paliers de l'éducation à partir de la prochaine rentrée des classes».


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