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Le Chef terroriste abattu à El-Kseur identifié Fin de cavale pour l''émir" Hatem


Le chef terroriste, abattu le 27 juillet dernier, par les forces de l'armée, dans les maquis d'El-Kseur, vient d'être identifié par les services de sécurité. Il s'agit, en fait, d'un certain Azizi Hatem, alias Youssef Abou Youssef, 'émir" de la seriat El-Wenchir, l'une des phalanges de l'ex-GSPC, écumant le vaste massif forestier de l'Akfadou qui s'étale sur le territoire des deux wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou. Âgé de 36 ans, il est natif de la wilaya de Batna où il a vécu son enfance. En 1998, alors qu'il n'avait que 22 ans, il décida de quitter sa ville natale pour rejoindre les maquis islamistes de Kabylie. Ainsi, il s'engage dans l'activisme islamiste aux côtés des groupes armés affiliés à l'ex-GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), dirigé à l'époque par le sinistre 'émir" Hassan Hattab, alias Abou Hamza. Selon une source sécuritaire, ce dangereux criminel avait à son actif plusieurs actes terroristes (faux barrages, embuscades, rapts, rackets...) perpétrés en Kabylie durant la dernière décennie. C'est lui, précise notre source, qui aurait planifié et exécuté la plupart des attentats meurtriers commis dans la région, notamment sur l'axe routier de la RN12 allant du lieu-dit Bourbaâtache (El-Kseur) jusqu'aux maquis de Yakourène et Azzazga. Ce tronçon a d'ailleurs été le théâtre de plusieurs actes terroristes au point de devenir un certain temps un véritable coupe-gorge. Il serait même derrière l'attentat sanglant de Mansourah, dans la région des Bibans (Bordj Bou-Arréridj), perpétré le 17 juin 2009, et ayant coûté la vie à pas moins de 18 gendarmes et deux civils. Son caractère belliqueux et violent doublé d'un autoritarisme sans égal lui a valu une ascension 'fulgurante" au sein de l'organisation criminelle où il s'est vite imposé comme chef. C'est ainsi qu'il dirigera d'une main de fer son groupe armé jusqu'à ce jour fatidique du 27 juillet 2012, où il tombera dans une embuscade militaire, tendue par les forces de l'ANP, tout autour de son refuge. Il sera abattu en sortant du logement de fonction d'une école primaire abandonnée où il avait élu domicile depuis quelques mois déjà.
Cet ancien établissement scolaire, faut-il le rappeler, est situé au lieu-dit Aït Smaïl, un hameau déserté par ses habitants, au piémont d'Ibarissen, sur les hauteurs de la daïra d'El-Kseur.
K O
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