Algérie - Revue de Presse

Le chef du Hezbollah met Siniora au pied du mur



Nasrallah accuse des membres du gouvernement de trahison C’est un véritable discours au vitriol qu’a prononcé le leader du Hezbollah à ses partisans qui assiègent les alentours immédiats du bureau du premier ministre libanais, Fouad Siniora.   Hassan Nasrallah a lancé de graves accusations contre certaines personnalités de la majorité, tout en rejetant toute tutelle, le spectre d’une guerre civile et son opposition à tout gouvernement dirigé par une seule partie. Le chef du Hezbollah a, par ailleurs, favorablement accueilli le plan présenté par des archevêques maronites. Sayyed Nasrallah a qualifié «l’équipe au pouvoir» de «forces viles», «de tueurs» et réitéré que le gouvernement reçoit ses ordres de l’ambassadeur américain. Il a affirmé que l’opposition libanaise poursuivrait son mouvement jusqu’à la chute du gouvernement de Fouad Siniora. Pendant près d’une heure, le chef du Hezbollah s’est adressé, par vidéoconférence, aux sympathisants de l’opposition qui se sont massés sur les deux grandes places du centre-ville de Beyrouth, Riad el-Solh et les Martyrs. La violence du ton laissait présager d’une nouvelle étape dans l’escalade. Nasrallah a appelé à la constitution d’une commission d’enquête sur la guerre de juillet dernier. Sans les nommer, il a accusé des personnalités du 14 Mars d’avoir demandé à G. W. Bush, de mener une offensive contre le Hezbollah, dont se chargerait Israël; d’avoir prié l’Administration américaine de prolonger l’offensive contre le Hezbollah. D’autre part, Hassan Nasrallah a accusé Fouad Siniora, d’avoir ordonné à l’armée de couper le ravitaillement de la Résistance au Sud. Sayyed Nasrallah a également affirmé que l’un des services de renseignements de l’Etat cherchait à le localiser, durant la guerre. Sayyed Nasrallah a également accusé «certains de ceux qui se réunissent autour de la table de dialogue et qui veulent désarmer la Résistance de distribuer et de stocker des armes». Message aux pays arabes Hassan Nasrallah a demandé aux pays arabes de ne pas être «partiaux». «Nous refusons que vous preniez fait et cause pour une partie au détriment d’une autre», a-t-il déclaré. Sayyed Nasrallah a cependant affirmé que la porte des négociations était toujours ouverte, tout en adressant un ultimatum au gouvernement. «Une opportunité existe encore pour négocier. Transformons l’actuel gouvernement dirigé par Fouad Siniora en gouvernement d’union nationale qui nous accorde une minorité de blocage. Mais si vous persistez dans votre refus, nous ferons tomber ce gouvernement et nous formerons un cabinet transitoire qui appellera à des élections législatives anticipées», a-t-il conclu.





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