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« Le changement n'est pas une menace à la stabilité »



« Le changement n'est pas une menace à la stabilité »
Ali Benflis candidat à l'élection présidentielle, a réaffirmé, hier, que son projet de renouveau national a pour « objectif de rassembler tous les antagonistes politiques autour d'une même table, hormis ceux prônant la violence ». Devant une salle archicomble, à Relizane, où il a animé un meeting, Benflis indique que « l'opposition fait partie de l'Etat » ayant un rôle prépondérant à jouer dans l'épanouissement démocratique. Et de lancer : « Celui qui veut consacrer la présidence à vie ne veut pas le bien du pays. » Dans ce sillage, il propose, si toutefois il est élu, l'ouverture d'un large débat pour établir une nouvelle constitution consensuelle. « Une constitution qui ne sera pas sur mesure », affirme-t-il, avant de faire savoir qu'il mettra en place un gouvernement d'unité nationale et non pas un gouvernement tribal. L'hôte de Relizane dénonce « la dilapidation des deniers publics » et se dit « favorable à une gestion transparente des affaires de l'Etat ». Selon lui, « le peuple réclame des responsables propres et intègres ». Benflis demande à son auditoire « à ne pas céder à ceux voulant faire croire qu'après eux, c'est le déluge ». Cela signifie, pour lui, la pérennisation de la marginalisation et de l'oppression. « Maintenir la situation actuelle constitue la plus grande menace et la raison devant déclencher une colère citoyenne », enchaîne Benflis, précisant qu'il appelle en tant que candidat au scrutin présidentiel « à un changement pacifique devant garantir une légitimité aux institutions de l'Etat ». Et d'ajouter : « Mon projet constitue un moyen pour sortir de l'impasse et une garantie pour la stabilité du pays. Il ne faut pas se laisser entraîner par les partisans du statu quo. Nul n'a le droit de sacrifier l'avenir de tout un peuple. Je vous appelle à construire une Algérie pour tous. » Toutefois, il affirme qu'« il n'est pas un homme des règlements de comptes ou de vengeance ».Pour un code d'éthique dans le secteur publicDans l'après-midi, Ali Benflis s'est rendu à Mostaganem où il a organisé un meeting à la maison de la culture Abderrahmane-Kaki. Il y a évoque le volet environnemental, s'engageant à éradiquer les dépotoirs à ciel ouvert érigés à travers le pays. En outre, il promet de donner des actes de propriété à tous les bénéficiaires de logements, toutes formules confondues, hormis ceux du social. Concernant l'opération de vote, le candidat estime que le vote ne doit pas subir de tutelle. « Dans la société, il existe des citoyens de premier et de deuxième collèges. Celui qui choisit pour les autres et celui qui ne jouit que d'une demi-citoyenneté », dira-t-il. Benflis a estimé que les citoyens doivent être égaux dans tous les domaines pour qu'ils puissent s'épanouir socialement et économiquement. « Je n'ai aucun ennemi dans les médias que ce soit dans le secteur public ou privé, même ceux ayant adopté l'insulte à mon égard », insiste-t-il, s'engageant à libérer les journalistes de ces considérations « extra-professionnelles ». Dans un meting à Oran, Benflis a proposé à l'opposition un « véritable partenariat ». « Mon initiative se veut un réceptacle des compétences des différentes tendances poilitiques », a-t-il soutenu.


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