La commune deConstantine a encore à faire avec plusieurs sites de chalets en structureslégères, le plus préoccupant reste le site de Boudraa Salah, appelé à êtrerasé, pour des questions d'hygiène et de salubrité publique, mais passeulement.A Boudraa Salah,les quelque 380 chalets construits au début des années 1980 tombent en ruine.De l'aveu même de leurs occupants rencontrés sur place, «il n'est pluspossible, disent-ils, de continuer à habiter ces chalets vermoulus, dont latoiture est pleine de trous béants, par où l'eau de pluie pénètre dans lesmaisons et dont les cloisons intérieures se détachent par lambeaux». Etd'ajouter: «De plus, leurs murs creux sont remplis de vermine, puces, cafards,sans parler des rats qui partagent avec nous nos denrées alimentaires et peuvents'avérer dans certains cas très dangereux, surtout pour les enfants à cause desmaladies qu'ils peuvent transmettre. Nous avons, pour certains d'entre nous,voulu raser nous-mêmes des chalets qui tiennent par la grâce de Dieu, afin depouvoir construire à leur place des bâtisses en dur habitables, mais lesservices de l'APC se sont interposés». Des instructions ont été données par lepassé pour que les familles occupant ces chalets soient relogées dans le cadredes programmes d'habitat social mais en vain. «Nous attendons toujours que cesdispositions entrent enfin en application», disent nos interlocuteurs.Consulté au sujetde cet éventuel transfert des familles, occupant les 380 chalets de BoudraaSalah, M. Fethi, responsable de ce secteur communal, a tenu à préciser qu'eneffet le wali a bien ordonné le relogement des familles de ces chalets et ce,dès que des logements seront prêts pour les recevoir. Mais il s'avère quecertains logements ont de nombreuses fois changé de locataires, les uns négociantà coups de millions le pas de porte à d'autres. Ce n'est pas la seuledifficulté d'approche de cet épineux problème. Alors que le programmed'évacuation et de relogement prévoit un chalet par famille, de nombreuxlocataires ont voulu inscrire plusieurs de leurs enfants mariés, et vivant sousle même toit, se partageant un seul chalet, donc, mais qui prétendent àplusieurs appartements, ce qui complique, nous dit-on, le problème. De toutefaçon, le responsable du secteur Boudraa Salah est catégorique, ces 380 chaletsdoivent obligatoirement être rasés et rien ne pourrait les remplacer sur leterrain qu'ils occupent actuellement. Il s'agit, en effet, expliquera ceresponsable, d'un site situé dans une zone dépressionnaire et donc trèsfragile, fortement soumis à l'érosion et aux glissements de terrain. Cetteconfiguration interdit donc toute construction en dur et l'assiette foncière nepeut être que reboisée ou aménagée en espace vert. Affaire à suivre.
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Posté Le : 06/08/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Benkartoussa
Source : www.lequotidien-oran.com