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Le carrefour de tous les dépassements



Le carrefour de tous les dépassements
Les embouteillages, les accidents, les échauffourées et les rixes entre piétons et automobilistes y sont légion.La rue Amirouche , l'unique voie d'accès et de sortie de l'ancienne ville par le Sud, est prise en otage depuis belle lurette par les tenants de la politique du fait accompli et du replâtrage ambiant dans la gestion des affaires de la cité. Transformée, malgré elle, en aire de stationnement, elle fait partie de ces artères les plus risquées de Souk-Ahras.Il y a moins d'une semaine, un chauffard qui roulait à une vitesse excessive y a mortellement percuté un septuagénaire. Les embouteillages, les accidents, les échauffourées et les rixes entre piétons et automobilistes y sont légion. «La route qui est déjà trop exigüe pour contenir ce flux de véhicules, ne peut supporter autant de voitures stationnées à longueur de journée», a indiqué Aissa, un habitant de la cité Bir-Youcef traversée par la rue en question.Pour ses voisins, lesquels partagent le même avis, «cette artère commerçante ne peut tolérer ce nombre impressionnant d'automobiles, de fourgons et de camionnettes qui accentuent davantage les difficultés de la circulation routière et provoquent des accidents mortels».Circulation dense et espace réduitUne chaussée de moins de dix mètres de largeur, bombée au niveau des quatre avaloirs à cause d'un revêtement imparfait, donnant des affaissements difficiles à traverser pour les véhicules, des routes secondaires où aucun arrêt n'est signalé, des passages pour piétons tracés après le décès du septuagénaire, des trottoirs qui rétrécissent, une file interminable de véhicules stationnés anarchiquement le long de la partie droite, a-t-on constaté.Son prolongement qui mène vers la faculté des lettres n'est pas mieux loti. De véritables étangs sont formés par les eaux pluviales et des affaissements de la chaussée sont constatés à plusieurs niveaux. A cela s'ajoute, les stationnements improvisés et inopinés des minibus qui desservent la ligne n°1.La conduite périlleuse de ces derniers est la cause présumée, selon es habitants de cette cité, de la majorité des accidents. Dans cette même rue, un espace incongru faisant office d'une place publique, offre comme décor un assortiment de faïence et de carrelage, de mauvaises herbes et d'arbres non élagués. A dix mètres de là, se trouvent une station d'essence à deux sorties et le siège-entrepôt de Naftal. Entre les liquides inflammables de la première et les bonbonnes de gaz butane, c'est tout un système de prévention qui est remis en cause.





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