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Le CAMRA se dit ouvert au dialogue




Le collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) montre pour la énième fois sa volonté et son attachement au dialogue avec les deux ministères concernés.Lors d'une conférence de presse tenue dimanche, les médecins résidents ont fait état de leur entière disposition à reprendre le dialogue avec les ministères de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et de l'Enseignement supérieure et de la Recherche scientifique, tout en déplorant «le silence de ce dernier mois» en dépit de l'annonce de l'intention de reprendre les activités de garde, en cas de reprise des négociations. A cette occasion le Dr. Zahira Afiri, membre du Bureau, a appelé à «la nécessité de mettre fin à la grève qui perdure depuis plus de 8 mois», saluant la progression enregistrée dans le dialogue entre le Camra et le ministère de la Santé et qui a permis la présentation des propositions des médecins résidents même si aucune proposition n'a été reçue de la part du ministère de l'Enseignement supérieur. Pour sa part, le Dr. Mohamed Taileb a déploré les conditions posées par les deux ministères pour la poursuite du dialogue, à savoir «la reprise des gardes et du travail», affirmant que «cette méthode ne mènera point au règlement de la crise qui n'a que trop duré pour tout le monde». S'agissant de la participation aux examens de l'obtention du Dems (Diplôme d'études médicales spécialisées), le Dr. Taileb a déploré les conditions imposées par certains professeurs pour les inscriptions, notamment «l'engagement du médecin résident de ne pas reprendre la grève», qualifiant ces comportements d'illégaux car l'examen est une évaluation des acquis scientifiques et de formation qui n'a rien à voir avec les revendications socio-professionnelles. De son côté, le Dr. Hadjeb Meriem a estimé que «le ministère n'a pas respecté le calendrier des examens relatif à la première année de résidanat et le rattrapage des autres épreuves pour l'obtention du Dems, compliquant davantage la situation». Prenant la parole à son tour, le Dr. Oussama Khadraoui a précisé que l'appel du ministère à la réinscription pour les examens était «illégale», étant donné que les médecins s'étaient déjà inscrits dans les différentes spécialités avant le boycott de ces examens, soulignant que seulement 5% des médecins résidents «n'avaient pas participé à ce mouvement de grève et poursuivent leurs études normalement». Pour rappel, les médecins résidents revendiquent l'annulation du caractère obligatoire du service civile, la dispense du service nationale, une meilleure formation et la révision du Statut du médecin résident.
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