Algérie - A la une

Le calvaire de l'attaquant kenyan Juma Choka




S'il y a bien un joueur de la JS Kabylie qui, depuis quelque temps déjà, souffre au plus profond de lui-même, c'est bien l'attaquant kenyan Juma Choka. Et pour cause, la direction du club kabyle a investi beaucoup d'espoirs, l'été dernier, lorsqu'il a débarqué en terre kabyle.Il est vrai que la JSK était à la recherche d'un bon attaquant et surtout d'un véritable chasseur de buts pour épauler l'autre attaquant burundais Abdul Fiston et apporter un plus au compartiment offensif du club kabyle, qui n'a pas été gâté en matière de recrutement de joueurs étrangers, comme ce fut d'ailleurs le cas avec le Nigérian Uche Nwofor. Et si le Nigérian avait été engagé la saison passée puis libéré avant la fin de l'exercice pour rendement insuffisant, le cas d'Abdul Fiston a été plus décevant, puisque le Burundais n'avait plus donné signe de vie alors que le nouvel entraîneur français Hubert Velud comptait beaucoup sur son audace offensive.
Le comble est qu'en dépit de plusieurs mises en demeure des dirigeants kabyles, l'international burundais avait décidé, de son propre gré, d'aller monnayer son talent en Egypte, plus précisément au club cairote des Pétroliers de l'ENPPI, alors qu'il était encore sous contrat à la JSK jusqu'en juin 2021. Certes, les dirigeants kabyles avaient réussi à bloquer sa qualification au niveau de la FIFA avant de céder à une séparation à l'amiable, moyennant des dédommagements financiers, mais une telle escapade du joueur burundais aura perturbé la préparation estivale de la JSK qui misait beaucoup sur sa vivacité pour la Ligue des champions africaine.
Et si la JSK n'a pas pu recruter un second joueur étranger à cause de "l'affaire Fiston", cela a finalement pesé très lourd sur les épaules du jeune Juma qui, à 23 ans, ne put jamais justifier sa valeur sur le terrain, puisqu'il n'a pas inscrit le moindre but depuis le début de la saison. Pis encore, il fut blessé aux adducteurs au mois de novembre 2019, ce qui l'éloigna des terrains durant presque deux mois. "Décidément, je joue de malchance depuis mon arrivée à la JSK et le déclic tant attendu tarde à arriver, ce qui me complique la vie", dira Juma, qui a pourtant eu la chance de rejouer au début du mois de mars dernier contre Bel-Abbès puis Sétif, mais il fut tout simplement décevant.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, le malheureux Kenyan est bloqué à Tizi Ouzou à cause de l'épidémie de coronavirus et souffre terriblement de l'éloignement de sa famille.



Mohamed HAOUCHINE


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