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Le cadeau royal du Maroc



Le cadeau royal du Maroc
Des quantités énormes sont saisies chaque jourLes quantités interceptées, de ce type de drogue, sont passées de plus de 8 tonnes en 2003 à plus de 211 tonnes en 2013.Aucun pays au monde ne reçoit un tel volume de drogue. «Les quantités de résine de cannabis saisies en Algérie ont atteint 614 tonnes en dix ans, passant de plus de 8 tonnes en 2003 à plus de 211 tonnes en 2013, soit une augmentation estimée à plus de 2500%», a déclaré Mohamed Benhalla le directeur général par intérim de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onldt) qui a tenu à souligner que ces statistiques démontrent une «hausse exponentielle des quantités de résine de cannabis saisies provenant du Maroc». Il serait peut-être temps que les instances concernées saisissent l'Organisation des Nations unies pour alerter l'opinion internationale du danger que représente ce trafic, afin que soient enfin pris au sérieux les ravages que peut provoquer cette arme de destruction massive, qui menace la population algérienne dont la tranche la plus exposée à ce phénomène (entre 15 et 60 ans) représente plus de 60%. Il est urgent de répondre à cette déclaration de guerre par des mesures draconiennes, car l'addiction d'un peuple à la drogue, le conduit fatalement à franchir une autre étape dans la dépravation. Du cannabis à la prostitution, il n'y a en effet qu'un pas à franchir. En la matière, le Maroc est l'exemple type. Classé premier exportateur mondial de cannabis (haschich) à destination de l'Europe (selon l'Observatoire français des drogues et toxicomanies, la consommation de cannabis concernait en 2005, en France, près de 4 millions de personnes, dont 1,2 millions d'usagers réguliers et 550.000 usagers quotidiens.) notre voisin de l'Ouest est aussi catalogué, comme un des principaux pays fournisseurs de prostituées pour le Moyen-Orient et l'Europe.«Des hommes, des femmes et des enfants marocains sont exploités dans le travail forcé et le trafic sexuel en Europe et au Moyen-Orient», indique un récent rapport du département américain qui note que le Maroc reste «un pays pourvoyeur, mais aussi une destination et un transit pour les hommes, les femmes et les enfants qui sont victimes du travail forcé et du trafic sexuel».Un fléau qui a pris corps à nos portes, contre lequel il est impératif de réagir. Ne dit-on pas que prévenir, c'est guérir' Le gouvernement doit réagir officiellement. Prendre les mesures qui doivent rendre moins perméables nos frontières.Les quantités de drogue saisies, en provenance du Royaume chérifien ont explosé en l'espace de 10 ans. «En Algérie, les quantités de résine de cannabis saisies en 2004, ont dépassé 12 tonnes.Depuis 2008, ces quantités sont devenues de plus en plus importantes avec plus de 38 tonnes saisies, et en 2012, ces quantités ont dépassé 157 tonnes», a souligné M.Benhalla, cité par une dépêche de l'APS datée du 18 août.«La résine de cannabis, qui est la drogue la plus consommée en Afrique, représente un danger réel pour les pays de ce continent, dont l'Algérie», a-t-il prévenu le DG par intérim de l'Onldt, tout mettant en avant «les moyens humains, matériels et financiers mobilisés par l'Algérie dans le cadre de la politique de lutte» contre ce fléau. Quel en est le coût' «Cela pèse énormément sur le budget de l'Etat», a indiqué le patron de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie sans fournir de bilan chiffré. En attendant l'overdose, Mohammed VI fait planer la terre entière.Le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire constateLa pratique «ancrée» de la torture au MarocLe groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies a constaté dans son rapport une pratique «ancrée» de la torture et des «mauvais» traitements au Maroc, au moment de l'arrestation et pendant la détention, de la part des policiers.«Le groupe de travail a constaté qu'il y a une pratique ancrée de la torture et des mauvais traitements au moment de l'arrestation et pendant la détention, de la part de policiers, notamment d'agents de la direction de la surveillance du territoire (DST)», a relevé le groupe de travail sur la détention arbitraire, qui a effectué une visite au Maroc du 9 au 18 décembre 2013. S'agissant de la ville de Laâyoune, au Sahara occidental occupé, le groupe de travail a reçu de nombreuses plaintes, lors de ses déplacements les 15 et 16 décembre 2013, indiquant que «la torture et les mauvais traitements avaient été utilisés pour obtenir des aveux», ainsi que les plaintes indiquant «l'usage d'un recours excessif» à la force dans la répression des manifestations, en faveur de l'autodétermination du peuple sahraoui. Les plaintes reçues par le groupe de travail, indiquent l'utilisation de la torture par des agents de l'Etat, pour obtenir des preuves ou des aveux pendant la phase initiale des interrogatoires.


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