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Le budget de wilaya aux couleurs de la crise



Le budget de wilaya aux couleurs de la crise
La session de l'APW s'est ouverte hier et pour deux jours, avec comme programme et ordre du jour de l'exercice sept points. La séance a été ouverte comme à l'accoutumée par le président qui cédera la parole au nouveau wali. Le nouveau responsable précisera la nécessité de continuer à travailler dans la complémentarité entre la structure élue et l'exécutif, et dans la foulée du travail initié par son prédécesseur. Le premier point retenu concerne l'approbation du budget primitif 2017. Crise oblige et vu la rareté des ressources suite à la chute des cours du baril, la wilaya a revu à la baisse plusieurs chapitres dans ses prévisions budgétaires de fonctionnement mais aussi d'équipements. Les réductions les plus sensibles ont touché le chapitre 911 dont l'ancienne enveloppe allouée était de 1569.494.450 DA et qui est passée à 705.100.000 DA. Le volet 913 relatif à l'action sociale dans l'éducation, la jeunesse les sports et la culture, les services et l'administration sociale sont les chapitres amputés en raison de la baisse des rentrées. Le budget global prévu est de 1703.903.470 DA. Les intervenants ont à tour de rôle insisté sur l'obligation faite à tout un chacun d'assurer une gestion draconienne et un fonctionnement rigoureux. Le second point abordé est la révision du Pdeau pour les communes de M'Chedallah et Ahnif. Dans son intervention, la directrice en charge du dossier précisera que sept projets ont été approuvés, trois en cours et d'ici la fin 2017, 15 autres seront ficelés. Ce dossier, et ce n'est un secret pour personne, date de 2005. A ce sujet, et dans une intervention, le wali trouvera inadmissible qu'un plan d'aménagement urbain prenne autant de temps. Il décidera de se pencher sur ce fait dans les jours qui viennent pour tenter de combler une partie de ce retard, surtout que les Pdeau sont une condition du développement local. C'est un membre de l'APW, président de la commission, qui pointera du doigt certains élus qui sont à l'origine du retard. Il parlera entre autres de Pdeau dirigés selon l'appartenance tribale du maire; de présidents d'exécutifs communaux qui n'associent pas les citoyens, de maires qui n'engagent pas les procédures administratives utiles à la révision. Le troisième point retenu concerne la situation énergétique à travers la wilaya. Le rapporteur de la commission a fatigué l'assistance par la lecture d'un rapport de 64 pages. Il aurait été plus judicieux d'élaborer une synthèse sur les réalisations en matière d'électricité, de gaz, le reste à réaliser et de sérier les manques. De l'ensemble du rapport et entendant l'intervention aujourd'hui du directeur de la SDC, il ressort que les stigmates de la décennie noire persistent puisqu'il y a des zones où l'électricité n'arrive pas encore. L'avènement de la paix et le retour des familles après l'exil forcé reste l'autre point à l'origine de ce manque. Nous reviendrons sur le sujet avec plus de détails dans nos prochaines éditions.
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