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Le brut rebondit à New York Le marché pétrolier reste indécis sur l'offre


Le brut rebondit à New York Le marché pétrolier reste indécis sur l'offre
Les cours du baril de pétrole ont rebondi vendredi à New York, sans pour autant effacer leur chute de la veille et rattraper les prix européens, dans un marché qui n'arrivait manifestement pas à se faire un avis sur les perspectives d'offre.Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril, a gagné 1,59 dollar à 49,76 dollars le baril, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), au lendemain d'une chute de près de trois dollars.A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour avril a terminé à 62,58 dollars, en hausse de 2,53 dollars par rapport à sa clôture de la veille.Après être tombé début 2015 à leur plus bas niveau depuis six ans, les cours du WTI ont beaucoup fluctué pendant tout février, mais ont finalement peu bougé sur l'ensemble du mois, avec une hausse d'un peu plus de 1,5 dollar. En revanche le prix du Brent a gagné une dizaine de dollars.On a atteint un plancher, et maintenant les cours zigzaguent, a résumé Michael Lunch, de Strategic Energy & Economic Research, à propos du pétrole new-yorkais.Pour la séance de vendredi, le principal élément, c'était une nouvelle baisse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, qui laisse penser que la production de pétrole de schiste va plus baisser que prévu, a-t-il ajouté.Dans son décompte, de plus en plus scruté par le marché, le groupe parapétrolier Baker Hughes, a fait état d'une baisse hebdomadaire de 33 unités, qui marque cependant un ralentissement de ce déclin par rapport à la semaine dernière, et surtout par rapport aux chiffres précédents. Ils tournaient en général autour de 90 puits en moins par semaine.Ce chiffre n'est, quoi qu'il en soit, que le dernier épisode en date du feuilleton sur le niveau de l'offre américaine, après, en milieu de semaine, l'annonce par le département de l'Energie, d'une hausse de plus de huit millions de barils des réserves américaines de brut, la semaine dernière. Elles restent à leur plus haut niveau depuis 1930.On part un peu dans tous les sens, a reconnu Bart Melek, de Commodity Strategy TD Securities. Dans l'ensemble, le marché se remet à penser que l'offre va baisser. Le Brent épargné Les prix du pétrole ont perdu environ la moitié de leur valeur depuis juin, et ce mouvement s'est accéléré en novembre, après la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de s'abstenir d'abaisser son plafond de production.Les analystes sont de plus en plus attentifs à l'écart entre les prix du Brent et du WTI, et estiment qu'il témoigne du poids que représente le haut niveau des réserves américaines pour le marché new-yorkais.Le Brent a réussi à finir le mois sur sa meilleure performance mensuelle depuis mai 2009, a noté Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.Le baril de pétrole coté à Londres, semble à l'abri des mauvaises nouvelles et vaut désormais plus de douze dollars de plus que le WTI, ont souligné les experts de Commerzbank, notant que l'écart n'avait plus été si important depuis janvier 2014.Parmi les facteurs négatifs, ils citaient la bonne forme du dollar, qui s'est brusquement renforcé jeudi avant de se stabiliser, et risque de peser sur les échanges pétroliers, libellés en monnaie américaine.En Asie, les cours du pétrole ont rebondi dans les échanges matinaux, soutenus par les achats à bon compte après le net repli de la séance précédente, le marché sombrant à nouveau dans le pessimisme quant à l'abondance de l'offre.Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril gagnait 54 cents, à 48,71 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance s'adjugeait 66 cents, à 60,71 dollars.


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